Mobilisation contre la réforme du Code du travail : "Il y a aussi des questions à se poser sur la manipulation de la rue"
Alors que la deuxième journée de mobilisation contre la réforme du Code du travail débute jeudi, le député La République en marche du Rhône, Bruno Bonnell, estime qu'il "n'est pas question de ne pas écouter la rue, mais il faut rappeler la démocratie."
À l'appel de la CGT, Solidaires, la FSU et l'Unef, la deuxième journée de contestation contre la réforme du Code du travail se déroule jeudi 21 septembre. Pour le député La République en marche du Rhône, Bruno Bonnell, "on ne va pas s'arrêter dans cette transformation à chaque manifestation".
>> À suivre, la deuxième journée de mobilisation pour les opposants à la réforme du Code du travail
Pour lui, "il y a des électeurs qui ont choisi un président de la République qui a été très clair sur sa volonté de transformation, qui lui ont fait confiance". "Il n'est pas question de ne pas écouter la rue, mais il faut rappeler la démocratie", souligne le chef d'entreprise.
"La CGT critique le dialogue direct entre les employeurs et les employés"
"La rue, c'est une écoute d'inquiétude", analyse t-il. "Des gens qui se posent des questions par rapport à la transformation, l'expression d'une résistance au changement". Il fait part de ses inquiètudes vis à vis "des syndicats qui s'érigent en héros du peuple, qui représentent essentiellement la fonction publique qui n'est pas concernée par la loi Travail. Donc, il y aussi des questions à se poser sur la manipulation de la rue."
Bruno Bonnell veut faire "le pari du dialogue social et du crédit confiance", entre patrons et salariés. "Quand on discute avec les chefs d'entreprise on s'aperçoit que la CGT critique le dialogue direct entre les employeurs et les employés. C'est vraiment prendre les salariés pour des godillots", déplore t-il.
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