Travail de nuit : des travailleurs qui vivent à l'envers
Medjid Snassen est agent de nuit à l'Ehpad l'Ostal du Lac (Hérault). Sa compagne, aide-soignante, y travaille de jour. Leur quotidien est en chassé-croisé depuis neuf ans, et l'homme ne passe que la fin d'après-midi en famille. Sa journée débute à 20 heures, avec un brief rapide de la part de l'équipe de jour. L'infirmière donne des instructions. Depuis neuf ans, Medjid fait équipe avec Carole Cooman, aide-soignante de 51 ans.
Une nuit sur le qui-vive
Pour elle, ce rythme s'est imposé comme unique solution pour élever seule ses trois enfants. À eux deux, ils s'assurent que les 62 résidents de l'Ehpad vont bien dormir avant minuit. Le silence est seulement brisé par les tâches ménagères. Pour la sécurité des résidents, les deux travailleurs n'ont pas le droit de s'endormir. Ils doivent répondre aux problèmes de tout l'Ehpad. À 3 heures du matin, une résidente qui n'arrive pas à dormir a appuyé sur le bouton d'assistance de son lit.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
Parmi nos sources :
Étude Dares du 12 juin 2024
Le travail de nuit, données statistiques Excel (Dares, juin 2024)
Quelle contrepartie salariale pour le travail le soir, la nuit ou le week-end ? (Dares, mai 2023)
Travail de nuit et cancer du sein : de nouveaux arguments en faveur d’un lien (Inserm, 2018)
Liste non exhaustive.
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