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Vidéo "13h15". Et si on visitait la plus vieille fonderie de France ?

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VIDEO. "13h15". Et si on visitait la plus vieille fonderie de France sauvée grâce à ses ouvriers associés dans une Scop ?
VIDEO. "13h15". Et si on visitait la plus vieille fonderie de France sauvée grâce à ses ouvriers associés dans une Scop ? VIDEO. "13h15". Et si on visitait la plus vieille fonderie de France sauvée grâce à ses ouvriers associés dans une Scop ?
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Après deux années d’efforts et de sacrifices, les ouvriers de la Fonderie Gillet sont fiers de faire visiter leur usine. Ils l’ont sauvée de la fermeture définitive en la reprenant en novembre 2014, après sa liquidation judiciaire. Leur Société coopérative et participative (Scop) l’a fait renaître de ses cendres… Extrait de "13h15 les Français" du 19 mars.

Lors des Journées du patrimoine, les habitants d’Albi (Tarn) et les touristes de passage dans la ville peuvent désormais visiter la Fonderie Gillet. Elle a été sauvée de la fermeture par ses ouvriers associés dans une Société coopérative et participative (Scop) depuis novembre 2014.

Ce jour-là, Nicolas, le président élu de la plus vieille fonderie de France, créée il y a 330 ans, sous le règne de Louis XIV. "Ici, c’est l’âme de fonderie, où il y a tous les modèles qui datent pour certains des années 50 et 60. Oui, c’est un musée", explique-t-il aux visiteurs qui se pressent autour de lui.

"Le but est de donner l’entreprise aux autres générations"

Nicolas montre également des vieux fours des années 40 qui servent encore dans le travail au quotidien : "Le bronze est fondu à 1 200 degrés alors que l’aluminium l’est à 780 degrés." Les trente ouvriers de l’usine investis dans le sauvetage de leur entreprise sont ainsi revenus travailler ce samedi pour montrer au public leur savoir-faire millénaire. Les visiteurs sont également venus pour comprendre comment la Fonderie Gillet a pu renaître de ses cendres grâce à la Scop…

"On a repris l’entreprise qui était en liquidation. Comme il n’y avait pas de repreneur, soit on reprenait, soit on disparaissait, explique le président de la coopérative. Le but de la société n’est pas d’en mettre plein les poches des actionnaires, mais de pérenniser l’entreprise. On a investi un million d’euros qu’on aurait pu se partager… Le but est de faire vivre l’entreprise et de la donner aux autres générations."

A (re)voir :
"13h15 le samedi" : vingt-sept patrons pour une usine
"13h15 le samedi" : vingt-sept patrons pour une usine, la suite
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