: Vidéo Julie-Anna, 21 ans et pilote d’avion
“Quand j'étais petite, je pensais que tout le monde habitait sur un aérodrome, mais quand j'ai grandi, je me suis rendu compte qu'en fait non, chaque famille, parfois, a un milieu, moi, ça a été les avions, donc coup de chance, évidemment, comme Obélix, on tombe dedans et on tombe amoureux”. Julie-Anna, 21 ans, est pilote d’avion. Jeune, elle grandit près de l'aérodrome de Besançon, dont son père est le cofondateur. À 15 ans, elle réalise son premier vol seule, après avoir suivi de nombreuses heures de vol, accompagnée de son instructeur, son père. “J’étais parmi les plus jeunes femmes pilotes de France. C'est un peu impressionnant quand on dit ça, mais il faut penser qu'aujourd'hui, on a nos premières licences de pilote qu'on peut passer, les licences de pilote privé, avant le permis de conduire. Aujourd'hui, on peut même voler tout seul pour la première fois à 16 ans. Ça a changé il n'y a pas très longtemps”, explique Julie-Anna.
“C’est un métier passion”
Elle décide d’entreprendre une formation professionnelle pour devenir pilote professionnelle. “Je suis partie dans une école en Alsace, et dans cette école-là, j'ai commencé avec les 14 certificats de l'examen théorique du pilote de ligne, donc la météo, la navigation, les procédures opérationnelles, l'aérodynamique du vol. Ça a duré environ un an. J'ai eu des cours au sol et des simulateurs sur vérins qui vont reproduire toutes les sensations, les vibrations, les sons du vol”. Julie-Anna a choisi une école privée pour se former, soit le moyen le plus utilisé pour devenir pilote selon elle. Avec un prêt et son travail dans un bureau de tabac, elle finance seule le montant de la formation, s’élevant à 100 000 euros.
Passionnée par son métier, Julie-Anna souhaite montrer que ce domaine est plus accessible que l’on peut le croire. “Là où je suis vraiment contente, c'est que depuis toute petite, on m'a montré que c'était quelque chose d'accessible. Il y a beaucoup de personnes qui se mettent des barrières pour rien, en passant qu’ils ne vont pas pouvoir y arriver, alors qu'en réalité, il n'y a même pas besoin de bac. Il y a juste besoin d'énormément de motivation, et puis d'être passionné, parce que c'est un métier totalement passion”, précise Julie-Anna.
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