Violences : la révolte des policiers
Le principal syndicat des gardiens de la paix appelle à manifester contre "la haine anti-flic". Des policiers dénoncent des agressions systématiques lors des derniers rassemblements contre la loi Travail.
Pour les forces de l'ordre, aucun doute. Certains manifestants ne sont dans les rassemblements contre la loi Travail que pour en découdre. Les pavés et les bouteilles, les policiers en ont assez. Mercredi 4 mai, ce sont eux qui appellent à manifester le 18 mai prochain. Face à la multiplication des débordements, ils réclament plus de fermeté. "On est passé d'un mouvement où il y avait un peu d'agitation et un peu de casse avec beaucoup de jeunes et d'étudiants, à aujourd'hui des exactions qui sont le fait de professionnels. Ils sont la uniquement pour blesser, mutiler ou tuer des policiers", raconte au micro de France 2, Patrice Ribeiro du syndicat de police Synergie-Officiers.
1 000 casseurs interpellés
En deux mois, 300 policiers et gendarmes ont été blessés. À l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur se défend de tout laxisme. "Depuis le début du mouvement social en cours, il y a eu 1 000 casseurs d'interpellés", souligne Bernard Cazeneuve. Pour les syndicats de police, il faut aller encore plus loin. Le 18 mai, les policiers manifesteront pour la troisième fois en six mois.
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