Crise énergétique : hôteliers et restaurateurs s'organisent
Des températures négatives, - 2 degrés à Rennes (Ille-et-Vilaine), mercredi 7 décembre au matin. Dans un restaurant, le gérant a décidé de garder sa veste sous son tablier, le temps de la mise en place qui se fait rideaux fermés, depuis l'arrivée du froid. "On essaie de limiter la perte de chaleur avec des moyens qui ne consomment pas justement, comme les rideaux", indique Corentin Massy, gérant du restaurant "Satio". Sa facture d'électricité a déjà triplé, mais pour lui, impossible de faire plus d'efforts s'il veut accueillir ses clients dans de bonnes conditions.
Certaines habitudes sont tenaces
Car en cuisine, tout est électrique. Alors ce que le chef redoute, ce sont les probables délestages, et leurs conséquences sur le service. Selon RTE, les baisses de consommation ne sont pas encore visibles dans le secteur tertiaire. Pourtant, dans un hôtel 3 étoiles du centre-ville, la consommation d'électricité est un vrai sujet. Plus de lumière extérieure le soir, plus de chauffage dans les chambres entre 11 et 17 heures, mais certaines habitudes sont tenaces. "Quand les clients sortent de leurs chambres, ils n'éteignent pas toujours la lumière", indique Carole Campion, directrice de l'"Hôtel de Nemours". Les commerçants vont devoir redoubler d'efforts, car les températures vont continuer de baisser dès la semaine prochaine.
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