Crise énergétique : le surcoût des chauffages collectifs
Se nourrir ou se loger, c’est le dilemme de Martial Malo qui vit dans un HLM à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). En un an, sa facture de gaz a augmenté de plus de 80 euros. Les frais de chauffage avancés pour le moment devraient lui être remboursés en partie, mais pas tout de suite et seulement grâce au bouclier tarifaire. L’État paiera d'abord les fournisseurs d'énergie et le syndic, avant de venir en aide aux foyers.
Quinze familles déjà parties
Au RSA, Martial a du mal à joindre les deux bouts. “Sur 519 euros, il ne me reste pas grand-chose”, relève-t-il. Impossible de couper le chauffage collectif pour faire des économies. Le thermostat est à 19 °C et Martial doit faire avec ou partir, comme quinze autres familles l’ont déjà fait. Harold Huwart, maire de Nogent-le-Rotrou et responsable des logements sociaux, déplore ces départs. Pour tenter de limiter les dégâts, la commune prend en charge une partie de la facture des administrés. Mais ces efforts ne sont pas suffisants, ils doivent faire face au surcoût tous les mois.
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