Cet article date de plus d'un an.

Crise énergétique : Orange s'inquiète de coupures du réseau mobile cet hiver

La directrice générale de l'opérateur craint notamment un possible impact sur "l'accès aux services de numéros d'urgence" en cas de coupures de courant temporaires et localisées.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La devanture d'un magasin Orange à Toulouse (Haute-Garonne), le 5 mai 2020. (MATTHIEU RONDEL / HANS LUCAS / AFP)

La crise énergétique va-t-elle aussi perturber les appels téléphoniques ? Christel Heydemann, directrice générale d'Orange, a prévenu mercredi 30 novembre des risques de coupures du réseau mobile français cet hiver, et par conséquent d'un possible impact sur "l'accès aux services de numéros d'urgence", en cas de coupures de courant temporaires et localisées qui pourraient être organisées face à des pénuries d'électricité.

>> Va-t-on manquer d'électricité cet hiver ? Suivez notre "météo" du réseau électrique

"Il est illusoire d'imaginer qu'en cas de délestage, on saura maintenir un service continu pour l'ensemble des Français. Les services mobiles, s'ils sont éteints dans une zone géographique pendant deux heures, il n'y aura pas d'accès aux services de numéros d'urgence pendant un temps", a-t-elle déclaré lors d'une audition devant la Commission des affaires économiques du Sénat.

Risque "élevé" de tensions sur le système électrique en janvier

Avec la crise de l'énergie, la possibilité de "délestages" cet hiver est fréquemment évoquée. Il s'agit de coupures ciblées et temporaires de l'approvisionnement destinées à soulager le système en cas de trop fortes tensions, et éviter le "blackout", c'est-à-dire la panne généralisée et incontrôlée, en cas de tensions entre l'offre et la demande.

Cette crainte de coupures a été ravivée après les dernières prévisions de RTE, le gestionnaire du réseau de haute tension, qui a averti mi-novembre d'un risque "élevé" de tensions sur le système électrique en janvier, en raison du redémarrage plus lent que prévu de réacteurs nucléaires d'EDF. Ce n'est qu'en "tout dernier recours" que des "délestages" pourraient être effectués par Enedis à la demande de RTE.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.