Crise énergétique : pour faire baisser la facture, ces commerçants travaillent la nuit
Pour payer leur électricité moins chère, des chefs d’entreprise doivent sacrifier leur sommeil. Quand Dinan (Côtes-d’Armor) s’endort, Valérie Auffray, propriétaire d’un pressing, démarre ses six machines à laver. La raison : sa facture de 1 000 euros d’électricité par mois a été multipliée par 4. Si elle vient de trouver un accord avec son fournisseur pour plafonner à 280 euros par MWh, ce n’est pas suffisant pour retrouver un rythme normal. Elle doit aussi continuer de travailler le jour pour servir ses clients.
Une solution provisoire
À Lorient (Morbihan), Xavier Lohéac, dirigeant d’une crêperie, s’est aussi mis aux fourneaux la nuit. Avec 500 douzaines de crêpes par jour, sa facture est passée de 2 500 à 8 500 euros mensuels. Travailler pendant les heures creuses lui permet de réduire la facture "malgré le surplus salarial". Une solution provisoire pour ces commerçants, en attendant que l’État valide leur demande d’aide.
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