Emmanuel Macron veut "aller deux fois plus vite" sur les projets d'énergies renouvelables et accélérer sur le nucléaire
Le président de la République était en déplacement à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, jeudi, pour inaugurer le premier parc éolien en mer français.
Il faut accélérer. La France doit aller "deux fois plus vite" sur la mise en service de projets d'énergies renouvelables et doit accélérer en même temps sur le nucléaire. Ce sont les souhaits émis, jeudi 22 septembre, par Emmanuel Macron, lors de l'inauguration du premier parc d'éoliennes en mer français, au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Une volonté qui se fait d'autant plus pressante, face aux besoins en électricité du pays, qui vont augmenter "de 40% d'ici 2050", a-t-il estimé.
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Il a également confirmé l'objectif d'installer une "cinquantaine de parcs éoliens en mer", ainsi que de "poursuivre l'éolien sur terre". Et ce notamment grâce à une réduction du temps d'instruction des dossiers qui doivent rester "compatibles" avec la préservation de la biodiversité et la prise en compte des procédures contentieuses de recours.
Accélérer le nucléaire en "simplifiant les choses"
Les procédures devront s'accélérer aussi sur le nucléaire, a affirmé le président, qui a annoncé en février dernier la commande de six réacteurs de nouvelle génération, appelés EPR. "J'ai annoncé la première tranche en 2035 pour le nucléaire. Ce que je souhaite c'est qu'on aille beaucoup plus vite", a-t-il dit. Un audit publié en février évoquait l'horizon 2037 pour les premières mises en service. "On peut aller beaucoup plus vite si on simplifie les choses, donc on sera dans la même logique sur le nucléaire", a-t-il dit.
"Le tout ENR ne marche pas, le tout nucléaire ne marche pas", a justifié Emmanuel Macron. "Et ce qu'on est en train de vivre aujourd'hui avec la guerre, ce que vivent encore plus certains voisins comme les Allemands, c'est que la clé en matière d'énergie, c'est la diversification du modèle".
Partager la valeur avec les collectivités et les riverains
Il a enfin promis un meilleur "partage de la valeur" pour les projets renouvelables avec les collectivités et les riverains, ce qui concernera en premier lieu les éoliennes en mer, souvent contestées. "Dans le nucléaire, il y a un vrai retour pour les communes, ce qui a aidé à l'acceptabilité, on doit en faire de même pour les projets d'énergie renouvelables", a assuré le chef de l'Etat.
Parmi les pistes de développement du solaire, le président a évoqué "la libération du foncier" pour installer plus de panneaux sur les friches, en citant les bords d'autoroutes et de voies ferrées, mais aussi certaines terres agricoles avec l'agrovoltaïsme.
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