Énergie : une facture souvent lourde pour les petites communes
Les prix de l'énergie continuent de flamber, mardi 15 février. Face à ces nouveaux sommets, les maires de petites communes s'inquiètent à des conséquences directes sur leur fonctionnement et le budget de leur commune. Reportage en Saône-et-Loire.
De mémoire d'élu, il n'avait jamais vu une telle augmentation. Dominique Juillot, le maire (LR) de Mercurey (Saône-et-Loire), fait les comptes des notes de gaz : la facture a été multipliée par trois : 5 800 euros pour chauffer l'école, contre 2 100 en 2021 à la même période. Face à la flambée des prix, les petits gestes, comme baisser la température des radiateurs dans la salle de conseil, semblent dérisoires. "Il faut quand même se chauffer. Il y a des mariages, des réunions de conseil…", rappelle-t-il.
Des solutions pour économiser
Les mairies ne touchent pas de chèque énergie ni de dotation exceptionnelle de l'État. Alors, Dominique Juillot cherche à faire des économies. "Essayer d'avoir des fonctionnements moins importants, regarder le personnel, toutes les dépenses, le monde associatif… Évidemment, qu'il faudra aller chercher un peu partout", explique-t-il. À Étrigny (Saône-et-Loire), la mairie a misé en 2014 sur des pompes à chaleur géothermique. Ici, la facture n'a pas augmenté. L'investissement a été conséquent, mais il est rentable : la mairie paye désormais 4 000 euros par an, contre 12 000 auparavant, pour chauffer les bâtiments publics.
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