Inflation : "Le gouvernement agit pour casser la spirale spéculative" sur le marché de l'énergie, estime Olivier Véran, qui a répondu à vos questions
Les internautes de franceinfo.fr ont interrogé jeudi Olivier Véran, porte-parole du gouvernement d'Elisabeth Borne. L'ancien ministre de la Santé a répondu aux questions des lecteurs sur la hausse généralisée des prix et la crise de l'énergie, deux menaces pour le pouvoir d'achat des Français.
Dans son grand bureau de l'hôtel de Castries, à Paris, Olivier Véran n'a pas vraiment chaud, en ce jeudi 22 septembre. Et pour cause, "ici, il fait 17 degrés", explique le porte-parole du gouvernement d'Elisabeth Borne. L'ancien ministre de la Santé, désormais chargé de défendre l'action de l'exécutif dans son ensemble, tient à mettre en avant les efforts de l'Etat en matière de sobriété énergétique, une attitude que le gouvernement veut inciter les Français à adopter avant cet hiver.
Pendant une heure, c'est sur ce thème, la crise énergétique, mais aussi la hausse généralisée des prix ou encore les questions de transports, qu'Olivier Véran a été interrogé par les lecteurs de franceinfo.fr. Voici ses réponses.
Sur l'inflation et le pouvoir d'achat
@Bourbon4 : Tout augmente, sauf les salaires. En tant que ministre avisé et particulièrement compétent, pouvez-vous me donner une piste : comment faire pour vivre à trois avec 1 200 euros par mois ? Une solution serait la bienvenue.
Olivier Véran : Je comprends que ça soit difficile de vivre à trois avec 1 200 euros. Il y a des dispositifs pour les gens qui travaillent avec des bas salaires, comme la prime d'activité. On augmente tous les minimas sociaux, comme le point d'indice pour les fonctionnaires, on associe tous les salariés aux bénéfices d'une entreprise. Mais augmenter les salaires reviendrait à engendrer de l'inflation. Vous pouvez, en plus du bouclier tarifaire, recevoir un chèque énergie qui pourra aller jusqu'à 200 euros. Il est également possible de toucher l'allocation exceptionnelle de rentrée.
@Leo : Le gouvernement agit pour contenir l'inflation, mais il n'est pas possible de maintenir indéfiniment les boucliers tarifaires, ou alors sur des produits ciblés. Dans tous les cas, savez-vous à quel horizon les Français devront se préparer à assumer le prix réel des biens de consommation ?
Olivier Véran : Ce qu'on veut éviter, c'est une spéculation sur une période longue, sur le marché de l'énergie. On protège les Français sur la période, on les met à contribution à partir de janvier avec une augmentation modérée. On agit pour casser cette spirale spéculative. Selon Bercy, 2023 pourrait être l'année où on verrait les prix baisser.
@Une Française peu contente du tout : Je suis une personne précaire au RSA, ma situation ne fait que de se dégrader à force d'augmentation de prix en tous genres. Est-ce que le gouvernement va enfin nous proposer une revalorisation des aides sociales afin de pouvoir avoir une vie décente ?
Olivier Véran : On a augmenté tous les minima sociaux, la France est celle qui a fait le plus d'efforts sur les minima sociaux. Ensuite, on fait tout pour que les bénéficiaires du RSA puissent retrouver un emploi, d'autant que beaucoup d'emplois ne nécessitent pas de qualification particulière.
@Signé Arthur : J’ai entendu que la revalorisation des retraites était à 4% alors que le point d’indice des fonctionnaires a été revalorisé de 3,5%. Y a-t-il un message ou une volonté du gouvernement à privilégier les retraités par rapport aux actifs ?
Olivier Véran : La hausse du point d'indice s'est accompagnée d'autres hausses tout au long de l'année, ce qui porte la hausse des revenus des fonctionnaires au-delà des 4%.
@Marie : Les prix de l'immobilier sont au plus haut, les taux d'intérêt des emprunts également. Qu'allez-vous mettre en place pour que les Français des classes moyennes puissent tout de même accéder à la propriété de leur résidence principale ?
Olivier Véran : La question du logement est prioritaire, notamment pour les classes moyennes qui souhaitent accéder à la propriété. C'est un vrai sujet, abordé lors de la première réunion du Conseil national de la refondation (CNR) et le président de la République en a fait un thème prioritaire pour identifier les problèmes et chercher ensemble des solutions. Il y aura un CNR sur la thématique du logement, décliné dans les territoires.
@Perplexe : Trouvez-vous qu'augmenter le point indice de 3,5% dans un contexte d'inflation estimée à 6% – sans compter la perte de pouvoir d'achat des cinq années précédentes – soit juste ?
Olivier Véran : En plus de cette hausse de revenus, on compense en grande partie l'impact de l'inflation avec d'autres dispositifs.
@Alex : Pourquoi les aides sont-elles toujours ciblées sur les mêmes personnes et jamais sur les classes moyennes, qui payent leurs impôts et remplissent les caisses de l'Etat ?
Olivier Véran : On augmente le nombre de Français qui bénéficient des aides, c'est notamment le cas de l'aide exceptionnelle de rentrée. Le bouclier tarifaire concerne tout le monde, comme la ristourne à la pompe. Le gros de l'effort financier couvre les classes moyennes.
Sur les impôts et les taxes
@Mathilde Tilly : Je suis, comme tous les Français, confrontée à une hausse croissante des prix et je ne comprends pas pourquoi une baisse de TVA n'est pas appliquée. Est-ce envisageable ?
Olivier Véran : Si on avait choisi de baisser la TVA sur l'électricité, comme sur le gaz, le prix de ces produits aurait augmenté plus fortement. On est plus efficaces en bloquant, avec un bouclier tarifaire, qu'en baissant la TVA. Plutôt que d'empêcher la hausse de certains produits, on la compense en augmentant les revenus des Français en difficulté.
@Emma : Si vous ne pouvez pas faire augmenter les salaires alors pourquoi ne pas baisser l'impôt sur le revenu ? Ça, vous pouvez, non ?
Olivier Véran : On a baissé les impôts de 26 milliards d'euros pour les Français dans le quinquennat précédent. On continue à le faire dans le quinquennat actuel. Dernier exemple : la suppression de la redevance audiovisuelle pour tous les Français. On doit faire face à l'obligation de réduire la dette, les impôts et d'augmenter la dépense publique. Cela nécessite de faire des réformes dans notre pays, notamment sur la durée de travail.
@Nicolas : Je travaille dans un groupe d'assurances qui a réalisé un milliard de bénéfices en 2021, nous n'avons pas eu de "prime Macron" depuis deux ans et avons été augmentés de seulement 0,9%... Qu'attend l'Etat pour intervenir et obliger les entreprises à prendre leurs responsabilités en matière de pouvoir d'achat ?
Olivier Véran : On incite très fortement les entreprises à agir dans la période. Il y a des dispositifs qui existent comme la prime Macron, pour inciter les entreprises à distribuer des bénéfices. On a aussi pris l'engagement, pour les entreprises qui versent des dividendes, de les obliger à redistribuer aussi aux salariés.
Sur l'emploi
@Nikos : Compte tenu de la forte inflation et des prévisions des économistes, il y a une récession à prévoir en 2023. Pensez-vous qu'il y aura un fort impact sur l'emploi dans ce cas-là et est-ce qu'il y a des dispositifs prévus pour sauver l'emploi et éviter les licenciements économiques ?
Olivier Véran : On est actuellement toujours en croissance, le PIB a rebondi de 0,5% au deuxième trimestre 2022. Quant au chômage, il est au niveau le plus bas qu'il ait atteint depuis des décennies. Les prévisions que nous faisons pour 2023 sont encore des prévisions de croissance. Aujourd'hui, la priorité est de pourvoir tous les emplois disponibles sur le marché du travail.
@Noémie44 : Je suis maman au foyer avec un bébé de 10 mois, face à l'inflation je rêverais de retrouver du travail, mais comment fait-on quand il n'y a pas de place ni en crèche ni auprès des assistantes maternelles ? Sincèrement, ce n'est pas une vie de survivre avec des aides sociales.
Olivier Véran : Ce n'est pas une vie de survivre avec des aides sociales, nous sommes d'accord. Il est impensable de laisser en dehors du marché du travail des femmes parce qu'elles ont des enfants. On manque de structures d'accueil et notamment de places en crèche et on s'est fixé des objectifs très ambitieux sur le quinquennat, avec 200 000 places en crèche d'ici à 2027. Il existe aussi des aides sociales ciblées sur les familles monoparentales pour que le recours à une aide maternelle fasse en sorte que travailler soit intéressant.
@Moncef : Je suis gérant d'un café ouvert post-Covid, mon budget prévisionnel a déjà souffert de coupes budgétaires liées aux difficultés à emprunter dans cette période d'incertitude, et à présent je subis l'inflation sans souhaiter la répercuter sur l'addition. Souhaitant tout de même embaucher, existe-t-il des aides spécifiques à l'embauche en cette période ?
Olivier Véran : Il y a beaucoup de plans de soutien à l'emploi et à l'embauche, notamment "1 jeune 1 solution". Vous pouvez vous renseigner sur le site du gouvernement, avec de nombreux dispositifs.
Sur le coût des énergies
@Etudiante : La faculté de Strasbourg prévoit de fermer ses portes deux semaines en hiver pour faire des économies d'énergie. L'économie d'énergie réalisée par la fac se verra donc annulée par l'augmentation des besoins énergétiques des étudiants et professeurs pour assurer le suivi des cours. L'Etat ne pourrait-il pas faire quelque chose pour éviter cette situation ? Il ne me semble pas que les écoles, collèges et lycées vont fermer cet hiver, alors pourquoi les universités le devraient-elles ?
Olivier Véran : Une université dispose d'une autonomie, ce n'est pas une décision d'Etat. On est intervenus pour les étudiants en gelant les droits d'inscription à l'université, on augmente les bourses étudiantes de 4%, plus de la moitié ont touché l'aide exceptionnelle de rentrée, il y a aussi les repas Crous à un euro, on a étendu le pass sport aux étudiants boursiers. Pour le logement, on a augmenté les APL de 3,5%, les étudiants bénéficient du bouclier tarifaire, on a gelé les loyers dans les logements étudiants Crous. On a agi partout où on pouvait.
@Maxime : Pour les communes de taille moyenne et les grandes villes, les hausses des coûts de l'énergie atteignent parfois plus de 500% ! Les budgets communaux, pourtant bien gérés jusqu'alors, ne sont pas en capacité d'absorber ces hausses. Pour rappel, une commune ne peut pas avoir son budget en déficit, à l'inverse de l'Etat. Quelles mesures concrètes comptez-vous prendre pour aider les collectivités avant qu'elles ne puissent plus payer ?
Olivier Véran : Il y a plusieurs choses : le Parlement a voté un fonds d'un demi-milliard d'euros pour les collectivités fragilisées par la hausse de l'énergie, avec 20 000 communes qui peuvent en bénéficier. Elles peuvent aussi bénéficier d'une baisse de fiscalité ; il y a également d'autres mécanismes, disponibles sur le site du gouvernement, pour les petites collectivités. On vote aussi un fonds vert de 1,5 milliard d'euros pour faire face aux dépenses nécessaires pour réduire leur propre consommation d'énergie.
@Cyprien : Le 30 juin 2023, ce sera la fin du tarif réglementé du prix du gaz (prévu depuis longtemps). Cette disposition peut-elle être reportée ou bien annulée suite à la crise énergetique ?
Olivier Véran : De fait, le gaz aurait dû flamber dans des proportions proches de 100%. On ne l'augmente que de 15% en janvier 2023. En période de forte inflation, c'est l'Etat qui pose la réglementation.
@Kiki 74 : Quand va-t-on parler enfin des mesures envisagées quant à la forte augmentation des prix des granulés de bois ces derniers mois ? Bouclier comme pour les autres énergies ?
Olivier Véran : Fioul et granulés, même combat. Le gouvernement a conscience du coût de ces sources d'énergie pour les Français et va agir dans les prochaines semaines. Un dispositif est en cours de montage pour accompagner les Français qui font face à ces difficultés.
@CaroV : Quelle solution le gouvernement peut-il trouver pour toutes les copropriétés qui se retrouvent sans bouclier tarifaire ? Tout cela car ces copropriétés sont considérées comme des sociétés. C'est absurde.
Olivier Véran : Sur les locataires du parc social, on a mis en place le bouclier tarifaire. Pour certaines copropriétés et logements sociaux, pas soumis au tarif réglementé, le gouvernement apportera des réponses concrètes dans les prochains jours.
@Julien : Les factures ont-elles également augmenté à l'Elysée ?
Olivier Véran : Le coût de l'énergie augmente aussi pour l'Etat, évidemment, et il fait aussi des efforts. Dans mon bureau, qui est dans un vieux bâtiment, au moment où je vous parle, il fait 17 °C et on n'allumera pas le chauffage tout de suite.
Sur la sobriété énergétique
@Simon : La sobriété est un levier pour réduire l'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat et modérer notre impact environnemental. Comment allez-vous faire accepter cette sobriété à ceux qui ressentent moins l'inflation ?
Olivier Véran : C'est une responsabilité collective. Le premier objectif est de baisser de 10% la consommation d'énergie en deux ans. Dans quelques jours, nous présenterons un plan de sobriété énergétique, avec un engagement fort : la neutralité carbone d'ici à 2050. Il y aura une campagne nationale sur des gestes de sobriété. On s'appuie sur cette responsabilité et on envisage de rester sur le stade de l'incitation forte.
@Berange50 : Depuis plusieurs semaines, on nous demande en tant que particuliers de faire des efforts sur la consommation d'énergie. Or, je travaille au sein d'une industrie pharmaceutique, et jour et nuit la climatisation dans les bureaux est au maximum... qu'il fasse 30 °C dehors comme 10. Les sociétés seront-elles suivies sur leurs dépenses ?
Olivier Véran : Oui. La Première ministre a exigé que chaque entreprise présente un plan de sobriété. On peut réguler, comme en interdisant d'allumer les enseignes lumineuses et en interdisant de chauffer ou de refroidir un commerce quand la porte est ouverte. La prise de conscience par les salariés est au moins aussi efficace que la régulation par l'Etat.
@Jean Letsgo : Madame Borne a évoqué il y a quelques jours la possibilité d'éteindre, par exemple, les écrans publicitaires en cas de difficulté énergétique. Pourquoi ne pas le faire immédiatement ?
Olivier Véran : A titre personnel, ça ne me choquerait pas. A titre réglementaire et juridique, je n'ai pas la réponse pour savoir si on peut le faire en continu ou si on peut le faire seulement en cas de rationnement d'électricité.
@Agraus : De nombreux bâtiments publics utilisent des technologies d'éclairage et de chauffage obsolètes, alors que les technologies LED consomment jusqu'à dix fois moins, quelque chose est-il prévu pour le passage à ces technologies ?
Olivier Véran : Tous les bâtiments publics sont engagés dans des démarches de rénovation énergétique. Par exemple, le plan vert de 1,5 milliard d'euros doit notamment permettre de rénover les écoles, les mairies et les autres bâtiments dans les territoires.
Sur les ressources énergétiques françaises
@faity : Le gouvernement dit que tout va bien se passer pour les particuliers, mais Engie et les autres compagnies ne sont pas aussi optimistes. Pourriez-vous nous dire la prévision vue d'aujourd'hui ?
Olivier Véran : On a fait les stocks de gaz qu'on devait faire, on réactive progressivement des centrales nucléaires qui étaient à l'arrêt, on diversifie nos approvisionnements, on développe les énergies renouvelables ; on met tout en œuvre pour répondre à la crise énergétique cet hiver, ce qui n'empêche pas de demander des gestes de sobriété à chacun. En cas de difficulté, les premières victimes en cas de difficulté seraient les entreprises.
@New deal : Il me semble que les centrales nucléaires sont refroidies à l'eau. Les futures sécheresses sont-elles prises en compte dans le développement des nouvelles centrales ? Y a-t-il d'autres solutions envisagées ?
Olivier Véran : Nous construisons six nouveaux EPR qui répondent à une technologie nouvelle pour tenir compte des bouleversements climatiques en cours. Il y a 98% de l'eau prélevée pour les réacteurs qui est restituée à l'environnement.
@Dams7964 : Si l'on souhaite promouvoir l'utilisation des énergies renouvelables (solaire et éolien) comme cela semble être le cas, pourquoi ne pas favoriser et inciter les installations de panneaux photovoltaïques et de mini éoliennes pour les habitations privées ?
Olivier Véran : On a un objectif de multiplier par dix l'énergie développée par le solaire et construire 50 grands parcs éoliens en haute mer. La puissance dégagée par ces grosses structures est plus rentable et intéressante.
Sur les transports et la mobilité
@Agraus : Au vu d'une potentielle crise énergétique à venir, des moyens seront-ils mis en place afin de favoriser l'utilisation de transports en commun ?
Olivier Véran : La réponse est oui de toute façon : on veut inciter à l'utilisation des transports en commun, de manière massive, comme pour se nourrir et se loger. La question d'une aide est sur la table. Il y a également des dispositifs qui relèvent des collectivités. Enfin, la Première ministre a aussi présenté un plan d'aide au vélo.
@#inflation : Couper le wifi est-il plus efficace que la régulation des jets privés ?
Olivier Véran : A l'échelle macro, je ne saurais pas vous répondre. Pour le wifi, nos appareils ménagers qui restent branchés sans être utilisés nous coûtent cher en énergie. Si on acquiert ces gestes, cela fera chuter la facture. Je n'opposerais pas une mesure à une autre.
@citoyen : Le gouvernement souhaite développer les déplacements à vélo. Dans le cadre de la sobriété énergétique, les membres du gouvernement vont-ils montrer l'exemple et utiliser le vélo ou les transports en commun ?
Olivier Véran : Pour vous donner un exemple, quand j'étais ministre de la Santé, j'ai utilisé mon vélo pour aller en Conseil des ministres et une voiture me suivait pour ma sécurité. La sécurité peut difficilement être assurée à vélo, en cas d'extraction [d'enlèvement]. En termes d'image, arriver à vélo avec une voiture qui me suit à vide, ce n'est pas terrible. A Grenoble, je me déplace à vélo et je le fais aussi à titre privé à Paris. Je marche également.
@Eric : Dans le cadre d'une demande dans un garage de 19 voitures, nous avons demandé l'installation de prises électriques pour recharge de voitures électriques et hybrides. Deux ans de dossier et impossible de passer autrement que par une société qui tient le monopole du marché et facture évidemment des prix exorbitants. Allez-vous vous pencher sur ce sujet afin de faciliter l'accès aux copropriétés à la voiture électrique ?
Olivier Véran : Oui. Cela fait partie du travail conduit par le ministère de la Transition énergétique de faciliter l'installation de bornes de recharge électrique.
@Loin de Paris : J'habite dans la France rurale. Ici, pas de train sinon à 40 kilomètres, des cars de temps en temps et des taxis très onéreux. Comment prendre au sérieux les appels à prendre le vélo pour se déplacer ?
Olivier Véran : Il y a une vraie politique de transports en milieu rural, dont une grande partie relève des régions ou des départements, pour développer les TER et les transports par cars.
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