Le mariage entre Alstom et Siemens n'aura pas lieu : la commission européenne a mis son veto. Une décision critiquée par le Premier ministre Édouard Philippe.
Ensemble, ils voulaient devenir le mastodonte européen du ferroviaire. Mais il n'y aura pas de fusion entre le Français Alstom et l'Allemand Siemens. Mercredi 6 février, Bruxelles y a mis un terme, redoutant une situation de monopole. "Cette fusion aurait conduit à une augmentation des prix, à la réduction de l'offre et de l'innovation", pointe Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence.
Édouard Philippe contrarié
Depuis l'Assemblée nationale, le Premier ministre Édouard Philippe a pris la parole pour exprimer sa déception. "La décision de la commission est une mauvaise décision, c'est un mauvais coup à l'industrie européenne et elle me semble avoir été prise sur de mauvais fondements", dit-il, inquiet face à la concurrence chinoise. Le PSG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, malgré tout, ne s'inquiète pas de la bonne santé financière de l'entreprise pour les années à venir.
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