Alstom subit la pression de l'État pour sauver l'usine de Belfort
L'avenir d'Alstom à Belfort et des 400 emplois qui vont avec sont suspendus aux marchés que le gouvernement s'est engagé à trouver dans les prochains jours.
Le bras de fer a duré toute la journée. En fin d'après-midi, les syndicats s'interrogent encore sur les intentions de la direction d'Alstom à Belfort (Territoire-de-Belfort). La journée avait très mal commencé. À leur prise de service, les salariés découvrent une lettre envoyée par le PDG d'Alstom et c'est la douche froide.
"L'État répondra donc présent aux côtés des salariés"
"Une erreur de communication", s'excuse la direction. Le gouvernement ne veut, lui, rien entendre et répète son soutien aux syndicats reçus cet après-midi à Bercy. Ce soir encore, Manuel Valls le réaffirme : "le site de Belfort ne peut pas fermer et ne doit pas fermer. L'État répond et répondra donc présent aux côtés des salariés". Dans l'après-midi, le PDG d'Alstom s'entretient avec le maire de Belfort et tente de le rassurer. Ce soir, une porte semble entrouverte. Le gouvernement se donne dix jours pour sauver le site de Belfort. D'ici là, plusieurs manifestations sont prévues.
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