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Veto à la fusion Siemens-Alstom : "Il faut tirer les conséquences" et "réfléchir à une consolidation" d'Alstom

Claude Mandart, délégué syndical central CFE-CGC d'Alstom, est revenu, mercredi pour franceinfo, sur l'interdiction par la Commission européenne de la fusion entre l'Allemand Siemens et le Français Alstom.

Article rédigé par franceinfo
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Un bâtiment d'Alstom à Belfort, le 4 octobre 2016. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

La Commission européenne a rejeté, mercredi 6 février, l'idée d'un géant du ferroviaire. La fusion des groupes Siemens et Alstom ne se fera pas. Désormais, "il faut tirer les conséquences du veto de Bruxelles et d'ores et déjà qu'on prenne maintenant rendez-vous pour qu'il y ait une analyse au niveau industriel européen de telle sorte qu'on puisse voir comment on peut consolider de façon intelligente le marché ferroviaire européen", a estimé Claude Mandart, délégué syndical central CFE-CGC d'Alstom, sur franceinfo. 

Safran-General Electric et Renault-Nissan en exemples

Selon Claude Mandart, "il faut réfléchir à une consolidation" d'Alstom. Le délégué syndical a cité deux modèles possibles. Dans l'aéronautique, "Safran et General Electric ont fait entreprise commune pour développer un moteur d'avion qui a été vendu à plusieurs milliers d'exemplaires". Deuxième exemple, malgré les problèmes judiciaires de Carlos Ghosn au Japon, celui de l'association Renault et Nissan qui, selon lui, "est quand même une réussite et pourtant chacune des entreprises a gardé son identité".

Depuis le début, le syndicaliste voyait dans ce projet de fusion "une prise majoritaire du capital d'Alstom par Siemens", car "la future identité Alstom-Siemens serait devenue une filiale du groupe Siemens". C'était pour lui, "une perte d'identité d'un des derniers fleurons industriels français".

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