Cet article date de plus d'un an.

Entreprises : Intersport France décroche le rachat de Go Sport

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Entreprises : Intersport France décroche le rachat de Go Sport
Entreprises : Intersport France décroche le rachat de Go Sport Entreprises : Intersport France décroche le rachat de Go Sport (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Samuel
France Télévisions
franceinfo
L'enseigne de vente d'articles sportifs va devenir la propriété de l'un de ses concurrents directs. Une décision qui soulage les salariés qui craignaient un destin similaire à celui de Camaïeu, autre propriété de l'homme d'affaires Michel Ohayon.

C'est la fin d'un long suspense et le début d'une nouvelle ère pour les salariés de Go Sport, après la décision attendue du tribunal de commerce de Grenoble (Isère). Le groupe va désormais passer entre les mains d’Intersport France qui a été retenu parmi la vingtaine d’offres déposées. "Intersport a proposé la meilleure offre, tant pour la sauvegarde de l'emploi que pour le prix d'acquisition", a expliqué François Touret-de-Coucy, procureur adjoint. Intersport s'était engagé à reprendre 72 magasins et 1 446 salariés sur 1 574, ainsi que 185 employés du siège. Prix de la mise, 35 millions d'euros. Pour cela, le groupe s’est allié à la société qatarie Al Mana. 

Pas de Camaïeu bis

Intersport était réellement en concurrence avec une seule autre entité, le britannique Frasers, mais les syndicats de Go Sport n'avaient pas caché leurs inquiétudes sur cette autre offre, craignant des fermetures de magasins et des licenciements à court terme. Go Sport ne va donc plus être la propriété de Michel Ohayon. L'homme d'affaires bordelais avait pensé à présenter un plan de redressement pour sauver son groupe avant d’y renoncer. Une décision qui avait soulagé les salariés de l'entreprise qui affirmaient craindre de voir Go Sport finir comme Camaïeu, une autre des enseignes de Michel Ohayon, placée en liquidation judiciaire fin septembre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.