Ikea et les Pays-Bas, les relations troubles que veut éclaircir l'UE
L'optimisation fiscale dans le collimateur de Bruxelles. Après les affaires Starbucks ou Apple, c'est le géant de l'ameublement Ikea qui est soupçonné ce lundi 18 décembre d'avoir bénéficié d'avantages fiscaux indus de la part des Pays-Bas.
Ikea dans le viseur de Bruxelles. Le numéro un de l'ameublement a été créé en Suède, mais son siège social est basé aux Pays-Bas. En cause : Inter Ikea, une société du groupe qui collecte une redevance sur les points de vente. Cette filiale a-t-elle bénéficié d'un traitement de faveur de la part des Pays-Bas, le pays étant réputé pour l'optimisation fiscale ? C'est l'objet de l'enquête lancée par la Commission européenne.
Les Pays-Bas récidivistes
Inter Ikea aurait échappé à l'impôt en plaçant des revenus dans deux entités, l'une basée au Luxembourg et l'autre au Liechtenstein. Le manque à gagner pour ces États s'élève à près d'un milliard d'euros selon les députés écologistes à l'origine de cette enquête. Ikea plaide la bonne foi ce lundi. Les Pays-Bas ont déjà été épinglés par Bruxelles dans une affaire d'optimisation fiscale. Starbucks a dû rembourser 30 millions d'euros. Pourtant, les Pays-Bas ne figurent pas sur la liste noire de l'UE des paradis fiscaux.
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