Soupçon de favoritisme à l'INA : 18 mois de prison avec sursis requis à l'encontre de Mathieu Gallet
L'actuel PDG de Radio France comparaissait pour "favoritisme" alors qu'il dirigeait l'Institut national de l'audiovisuel (INA).
Le parquet de Créteil (Val-de-Marne) a requis, jeudi 16 novembre, 18 mois de prison avec sursis et 40 000 euros d'amende à l'encontre du président de Radio France, Mathieu Gallet. Celui-ci comparaissait pour des soupçons de "favoritisme" alors qu'il dirigeait l'Institut national de l'audiovisuel (INA). La justice a été saisie par l'association anticorruption Anticor, partie civile dans ce dossier.
Jugement attendu le 15 janvier
Mathieu Gallet est soupçonné d'avoir favorisé deux sociétés de conseils pendant son mandat, de 2010 à 2014, auxquelles ont été attribués des contrats d'un montant total de 400 000 euros. Il n'aurait, selon le parquet, pas respecté les règles de l'appel d'offres.
Le premier contrat, passé avec la société Roland Berger, portait sur une réorganisation de la direction des collections de l'INA. Le second, signé avec la société Balises, concernait des actions de communication interne et externe.
L'enquête est partie de la polémique, en 2015, sur les frais de taxi démesurés d'Agnès Saal, qui a succédé à Mathieu Gallet. Ces révélations avaient conduit la justice à se pencher sur la gestion de l'INA.
Le tribunal rendra son jugement le 15 janvier.
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