Livraisons de repas : Just Eat envisage de se séparer de 350 livreurs en France
L'entreprise anglo-néerlandaise, qui salarie des livreurs dans 27 communes françaises, entend mettre fin à cette activité dans l'ensemble de ces villes, sauf Paris.
Raison invoquée : une "dynamique difficile du marché" en France. Le géant de la livraison de repas Just Eat Takeaway a annoncé, mercredi 20 juillet, qu'il envisageait de se séparer de 350 livreurs salariés et d'environ 40 postes dans les fonctions de support. En avril, le groupe anglo-néerlandais avait déjà évoqué un tel plan, mais faisant seulement état d'une menace pour 269 livreurs en CDI et 23 à 30 postes dans les fonctions support, dans 20 villes.
La réorganisation concerne désormais le service de livraison dans 26 villes françaises. En revanche, "à Paris, nous continuerons à proposer ce service avec des livreurs qui sont nos salariés permanents", a souligné l'entreprise, tout en précisant que "tout cela est actuellement encore une intention et dépend des discussions avec les comités d'entreprise et les syndicats".
Just Eat Takeaway a connu une forte croissance avec le développement des livraisons à domicile favorisé par la pandémie de Covid-19, mais le phénomène s'est depuis tassé. En France, Just Eat dessert 2 500 communes. La plupart des restaurants affiliés "prennent en charge la livraison", selon le groupe. Mais dans 27 de ces communes où il est présent, le modèle repose sur le salariat, pour un service de livraison offert par Just Eat.
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