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PSA ouvre les négociations sur le volet social

Une réunion tripartite avait lieu à Bercy jeudi, les syndicats en sont sortis mitigés. PSA Peugeot Citroën a accepté de démarrer des négociations sur les dispositifs d'accompagnement des salariés concernés par le plan de restructuration.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

PSA a lâché du lest. Jeudi, le groupe automobile, engagé dans un plan de restructuration qui prévoit la suppression de 8.000 postes, a accepté d'engager des négociations avec les organisations syndicales sur les dispositifs d'accompagnement. Une première victoire pour les syndicats, qui étaient conviés jeudi après-midi à une réunion tripartite à Bercy avec le gouvernement et le groupe automobile.

À l'issue de cette réunion, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a redit que
l'État demandait "le reformatage du plan " de
restructuration. Pour cela, selon le ministre, trois pistes ont été identifiées pour améliorer le
plan : "un certain nombre d'éléments de création de postes en
interne du groupe, qui étaient extérieurs et qui seront internalisés
", "des solutions pour
les populations de salariés les plus fragiles et notamment les seniors
" et "une solution pour chacun
des salariés qui perdent leur emploi
".

Nouvelle réunion tripartite en décembre

Le patron de PSA, Philippe Varin, a réaffirmé que "ce plan est proportionné au sérieux de la situation ", mais a également "confirmé l'engagement pris au nom du groupe qu'aucun des collaborateurs ne serait laissé seul face à son problème d'emploi ", a-t-il à nouveau promis.

De nouvelles réunions tripartites gouvernement-entreprise-syndicats sont prévues d'abord au niveau des sites les plus affectés : le 8 novembre à Aulnay-sous-Bois, et le 9 novembre à Rennes. Une réunion au niveau du groupe interviendra également en décembre.

Des syndicats mitigés

Les syndicats sont ressortis mitigés de la réunion. Le patron de PSA Philippe Varin "n'a strictement rien cédé au gouvernement et le gouvernement, en la personne d'Arnaud Montebourg, n'a strictement rien demandé ", a déclaré Jean-Pierre Mercier (délégué CGT).

La CFE-CGC était bien plus positive évoquant un "grand
pas
" de la direction en faveur des dispositifs d'accompagnement des salariés, tandis
que la CFDT s'est dite satisfaite d'avoir trouvé un ministre "qui nous soutient ".

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