Cet article date de plus de neuf ans.
SFR propose 10 milliards d'euros pour le rachat de Bouygues Telecom
Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
France 2
L'opération est suivie de près par le ministre de l'Économie, qui a déjà exprimé ses réticences. Elle pourrait par ailleurs avoir des conséquences pour le consommateur.
L'offre de SFR est arrivée il y a quelques jours sur le bureau de Martin Bouygues. Une proposition de 10 milliards d'euros pour racheter sa filiale de téléphonie. Un bouleversement dans le secteur des télécoms.
SFR, déjà 23 millions d'abonnés, récupérerait les 11 millions de clients de Bouygues Telecom et deviendrait ainsi le premier opérateur français avec 34 millions d'abonnés, devant Orange (27 millions) et Free (10 millions).
SFR, déjà 23 millions d'abonnés, récupérerait les 11 millions de clients de Bouygues Telecom et deviendrait ainsi le premier opérateur français avec 34 millions d'abonnés, devant Orange (27 millions) et Free (10 millions).
Christian Eckert n'est pas favorable au rachat
Trois opérateurs au lieu de quatre, un changement qui laisse les consommateurs perplexes. "Tous les clients ne vont peut-être pas suivre", affirme ainsi une femme au micro de France 2.
Les clients craignent notamment une hausse des prix. Elles ont déjà commencé avec l'arrivée de Patrick Drahi à la tête de SFR. La tendance pourrait s'accélérer en cas de rachat. Christian Eckert, le secrétaire d'État au Budget, n'est pas favorable à cette opération. "Le gouvernement, surtout pour l'investissement et pour l'emploi, ne voit pas cela d'un très bon œil", a-t-il affirmé.
Les clients craignent notamment une hausse des prix. Elles ont déjà commencé avec l'arrivée de Patrick Drahi à la tête de SFR. La tendance pourrait s'accélérer en cas de rachat. Christian Eckert, le secrétaire d'État au Budget, n'est pas favorable à cette opération. "Le gouvernement, surtout pour l'investissement et pour l'emploi, ne voit pas cela d'un très bon œil", a-t-il affirmé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.