: Vidéo L'Angle éco : "Carlos Ghosn réagit à l'évocation de son salaire"
Dans l'émission "l'Angle éco", diffusée le lundi 27 octobre sur France 2, François Lenglet a interviewé Carlos Ghosn, patron de Renault et Nissan. Il a réagi notamment sur le montant élevé de son salaire, comparé à celui de son prédécesseur. Extrait.
Dans le cadre d'un entretien avec François Lenglet pour l'émission l'Angle éco, diffusée le lundi 27 octobre, Carlos Ghosn a défendu son salaire annuel. Si Jacques Calvet, son prédecesseur, gagnait 500.000 euros (2,2 millions de francs), Carlos Ghosn en gagne 20 fois plus en cumulant ses activités de patron de Renault et de patron de Nissan.
Voici comment le dirigeant justifie cette "progression" : "En 1989, Renault, comme la plupart de ses concurrents, vendait essentiellement des voitures dans leur pays et dans leur zone géographique. [...] Aujourd'hui, le patron d'entreprise, il fait face non pas à un marché régional mais à un marché international. Il a des contraintes, il y a des compétences qui sont de plus en plus difficiles."
Pour répondre à la question "Est-ce que la mondialisation a provoqué cette envolée des salaires des patrons ?", le patron de Renault s'est défendu ainsi : "C'est la compétition issue de la mondialisation et les talents nécessaires pour gérer l'entreprise qui deviennent beaucoup plus pointus."
Les réactions (ironiques) sur Twitter ne se sont pas fait attendre :
La réponse de C.#Ghosn sur son #salaire 20x+élevé que son prédécesseur de 1989=ce job demande+de talent! Quel #humour! #Langleco #politique
— Pierre belianin (@yamsala) 28 Octobre 2014
Ghosn qui t'explique que le salaire du PDG de Renault a été multiplié par 20 en 20 ans parce Renault vend dans le monde entier... #Langleco
— Nicolas JUHEL (@NicolasJuhel) 27 Octobre 2014
Twingo fabriquée en Slovénie,quand VW continue à fabriquer tous ses modèles en Allemagne.Pquoi delocaliser M.Ghosn? #Langleco @renault_fr
— Arnaud JACQUES (@arnojak) 27 Octobre 2014
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.