Feuilleton : là-haut, sur la montagne (1/5)

Il faudra pour tous beaucoup d'énergie et parfois plusieurs jours. Avec les éleveurs ariégeois, brebis, vaches et chevaux se sont donné rendez-vous pour grimper en haut de la montagne. Destination : les Estives pour trouver les verts pâturages et y passer tout l'été. Mais une transhumance, ça se prépare.

L'entraide : une valeur de la transhumance

À Betchat, dans les Pyrénées, Gisèle et sa fille Aurélie marquent les dernières brebis. Ici on appelle ça "péguer". "On va marquer les bêtes avec de la peinture pour pouvoir les reconnaître de loin", explique l’éleveuse. Avec l'aide de la famille et d'autres éleveurs, Aurélie "pègue" les bêtes avec sa marque personnelle, une première. Après le décès de son père l'an passé, elle prend la suite avec sa mère. Avant le départ pour la montagne, il faut aussi tondre les brebis et les laver. Beaucoup de travail, mais l'entourage vient chaque année prêter main-forte. L'entraide, une des valeurs de la transhumance qu'Aurélie a bien l'intention de perpétuer.