Feuilleton : tour du monde des vignobles (1/5)

Le voyage débute en Chine, dans la province du Xinjiang. Ici, la hotte des vendangeurs est une palanche. Nous sommes dans ce qui serait a priori le dernier endroit au monde où on planterait des vignes, l'un des lieux les plus inhospitaliers de la terre : les confins du désert de Gobi. Brûlant l'été, glacial l'hiver, les conditions météorologiques du lieu entrainent des bizarreries. Les vignes y sont en effet enterrées l'hiver pour les protéger du froid et de la sécheresse. Mais le terrain sablonneux et limoneux est bon, la pluviométrie faible donc pas d'humidité, pas de maladie, pas de pesticide et l'ensoleillement parfait.

De véritables industries

La Chine a d'ores et déjà les deuxièmes plus grandes superficies de vignes au monde et sera le premier producteur de vin d'ici quatre ou cinq ans. Les grands domaines chinois sont de véritables industries avec des installations impressionnantes. Le marché croît de 10% par an certes, mais pas de quoi absorber les capacités de production aussi gigantesques alors, on stocke.