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Salaires impayés : les employés de la start-up Air Next victimes d'une arnaque à la fausse entreprise

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Salaires impayés : les employés de la start-up Air Next victimes d'une arnaque à la fausse entreprise
Salaires impayés : les employés de la start-up Air Next victimes d'une arnaque à la fausse entreprise Salaires impayés : les employés de la start-up Air Next victimes d'une arnaque à la fausse entreprise
Article rédigé par France 2 - B. Barnier, C. Kenck, S. Gravelaine
France Télévisions

Une trentaine de personnes embauchées par la start-up Air Next n'ont pas touché le salaire important qui leur avait été promis. Certaines avaient pourtant démissionné pour se lancer dans l'aventure de cette entreprise censée révolutionner le transport aérien grâce aux cryptomonnaies.

Le siège social de la société Air Next était censé se situer en plein cœur de Paris, sur la prestigieuse avenue Montaigne. Mais les 36 salariés d'Air Next n'ont jamais poussé cette porte. Parmi eux, il y a un cadre, qui témoigne de manière anonyme. Air Next l'avait débauché pour un salaire de 25 000 euros mensuels. L'homme décrit "un contrat vraiment standard". "Tout avait l'air carré", confie-t-il. Pourtant, les salaires promis n'ont jamais été versés. 

Un curieux détail repéré par le gendarme de la bourse

"Étant donné que c'était pendant la période Covid, nous travaillions en télétravail, avec tous les collaborateurs. Ils avaient décidé de faire une formation pour nous, et on n'a jamais pu travailler dans les locaux", explique le cadre rencontré par France 2. La société Air Next prétendait révolutionner la réservation en ligne de billets d'avion. Pour inspirer confiance, elle annonçait un capital conséquent d'1 milliard d'euros, soit plus qu'Air France. Tout était enregistré dans les règles auprès des autorités.

Le but était de lever des fonds sur Internet en cryptomonnaies. Alors qu'ils comptaient lever au moins 1 million d'euros, ils n'ont finalement levé que 150 000 euros, car le gendarme de la bourse a remarqué une curieuse faute d'orthographe sur la banque partenaire, Edmond de Rothschild, écrit "Edemond" par Air Next. Vérification faite, tout était faux. Les employés demandent aux prud'hommes les salaires promis, et une enquête pour escroquerie a été ouverte. 

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