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Free propose une box haut de gamme à 480 euros pour tenter d'enrayer ses pertes d'abonnés

La Freebox Delta comprendra des enceintes Devialet, une qualité d'image 4K HDR et une vitesse de connexion annoncée comme dix fois plus puissante que celle des box actuelles.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le fondateur de Free, Xavier Niel, présente la Freebox Delta à Paris, le 4 décembre 2018. (ERIC PIERMONT / AFP)

Une box survitaminée, tant pour ses qualités techniques que ses services intégrés. Avec sa nouvelle box Delta, l'opérateur Free espère reprendre la main sur un marché ultraconcurrentiel et enrayer ses pertes d'abonnés. Elle comprendra des enceintes Devialet, une qualité d'image 4K HDR ou encore une vitesse de connexion dix fois plus puissante que celle des box actuelles, de 10 gigabit par seconde. Plus encore que les spécificités techniques, Free parie sur les services inclus pour convaincre les clients de revenir vers lui : assistant vocal Alexa d'Amazon et abonnement Netflix inclus, accès à plus de 1 000 titres de presse ou encore pack de sécurité intégré.

Ces fonctionnalités ont toutefois un prix élevé : 49,99 euros par mois, auxquels il faut ajouter 10 euros par mois pour le boîtier TV (qui peut être acheté comptant pour 480 euros). L'appareil, dessiné par le designer britannique Jasper Morisson, est disponible immédiatement.

Free a perdu des dizaines de milliers d'abonnés

"Si nous devions vendre tout ce que nous mettons dedans de manière séparée, cela coûterait des milliers d'euros, mais nous avons les meilleures équipes au monde, qui ont inventé quelque chose qui sera, dans huit ans, toujours une référence", s'est enthousiasmé le fondateur d'Iliad, Xavier Niel, lors d'une conférence de presse de présentation.

Free propose également une seconde box, la One, annoncée au prix de 29,99 euros par mois pour les 100 000 premiers clients. Ces deux appareils doivent permettre à Iliad d'inverser la tendance, après plusieurs trimestres de fuite d'abonnés. Le groupe en a perdu environ 60 000 en un an sur le fixe, et autour de 160 000 dans le mobile. Cela reste pour l'instant globalement compensé dans les résultats financiers par la migration vers la fibre, nettement plus rémunératrice, et surtout le très bon démarrage du groupe en Italie.

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