Georges Tron prône un arrêt après 2012 du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux
La politique du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite s’est concrétisée, entre 2007 et 2010, par la suppression de 100.000 postes. Une économie de 100 millions d’euros, selon la Cour des comptes. Plutôt de l’ordre de 230 millions d’euros, selon le secrétaire d’Etat à la Fonction publique.
Une deuxième phase, identique, a été lancée pour la période 2010-2013, avec à la clé 100.000 autres suppressions de postes de fonctionnaires.
Dans un entretien à Libération, le secrétaire d’Etat à la Fonction publique prône un assouplissement de cette règle jusqu’alors intangible. Georges Tron propose par exemple que chaque ministère se voit allouer une enveloppe annuelle globale, charge à lui "d’arbitrer ensuite entre dépenses de personnel et budget de fonctionnement".
Promesse de campagne
Le secrétaire d’Etat estime que "les objectifs sont atteints (…) qu’on a vraiment réussi substantiellement à diminuer le nombre d’emplois, tout en étant en mesure de dégager des marges de manœuvre pour financer des réformes".
Cette idée d’un assouplissement ferait d’ailleurs une belle promesse de campagne pour s’attirer les faveurs des agents de l’Etat, puisque Georges Tron propose de le mettre en place après la présidentielle de 2012.
Pas question, répond François Baroin. Il n’y aura "aucun changement de ligne du gouvernement", fait savoir le ministre du Budget.
Gilles Halais, avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.