Finistère : Brest subit de plein fouet la grève des éboueurs

Des sacs-poubelle à perte de vue. Même s'il reste quelques non-grévistes pour continuer à nettoyer la ville, le mouvement de contestation des éboueurs continue à se faire remarquer à Brest (Finistère). Les habitants sont partagés. "Cela ne me gêne pas beaucoup. Les sacs-poubelle, je les mets à la cave au lieu de les mettre dans les bacs", estime un habitant. "Il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps parce que nous sommes envahis d'ordures", déplore une habitante.

Les éboueurs réclament une augmentation de salaire

Cela fait neuf jours que les agents ont cessé le travail. Ils se relaient pour occuper le dépôt et pour tenter de se faire entendre par la métropole. Ils veulent obtenir une augmentation de 200 euros nets par mois, la reconnaissance de la pénibilité de leur métier ou encore des vêtements réellement adaptés à leurs conditions de travail. Chaque éboueur ramasse plus de cinq tonnes d'ordures par jour et parcourt à pied plus de 10 kilomètres. Leur salaire débute à 1 300 euros nets pour atteindre 1 800 euros en fin de carrière. Une délégation d'agents négocie avec la métropole.