Grève aux urgences : Agnès Buzyn promet 750 millions d'euros pour répondre à la crise

Article rédigé par Margaux Duguet, Thomas Baïetto
France Télévisions
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La ministre de la Santé Agnès Buzyn, lors de la présentation de son plan pour les urgences, à Paris, le 9 septembre 2019. (ERIC FEFERBERG / AFP)

La ministre a détaillé, lundi, un plan en douze mesures. La première est la mise en place à l'été 2020 du service d'accès aux soins (un service distant, disponible 24 heures sur 24).

Ce qu'il faut savoir

"Aujourd'hui, le problème de dysfonctionnement des urgences est le problème de tout le monde, de tout le système de santé." Six mois après le début de la grève inédite dans les urgences hospitalières partout en France, la ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn a dévoilé, lundi 9 septembre, un nouveau train de mesures, dont un "budget dédié". Elle promet 750 millions jusqu'en 2022. 

"Budget dédié" de 750 millions d'euros. "Il y aura un budget dédié pour régler la crise des urgences", avait assuré Agnès Buzyn, dimanche, dans l'émission "Questions politiques" (France Inter-Franceinfo-Le Monde), promettant de "mettre de l'argent dans des solutions qui vont régler le problème sur le long terme". Ce budget s'élève à 750 millions d'euros jusqu'en 2022. 

Un plan en douze mesures. La première est la mise en place à l'été 2020 du service d'accès aux soins (un service distant, disponible 24 heures sur 24). Le plan prévoit également de renforcer l'offre de consultations médicales sans rendez-vous en cabinet, maison et centre de santé. La troisième mesure prévoit de "donner à la médecine de ville les mêmes outils de prise en charge que les urgences".

Rencontre à 15 heures. La ministre a rencontré les représentants des personnels et des dirigeants hospitaliers, les syndicats de médecins libéraux et le collectif Inter-Urgences, à l'origine du mouvement qui réclame davantage de postes et de lits face à des services saturés.

Manifestation mercredi à Paris. La CGT l'a annoncé avant même les mesures présentées par la ministre de la Santé. Le syndicat insiste sur la nécessité de "desserrer l'étau financier qui étrangle les hôpitaux" en augmentant au moins de 5% les dépenses qui leur sont destinées dans le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).