Hausse des tarifs de consultations de médecine générale : "Il y a des points bloquants dans cet accord qui concernent les spécialistes", observe Agnès Giannotti, présidente du syndicat MG France

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Hausse des tarifs de consultations de médecine générale : "Il y a des points bloquants dans cet accord qui concernent les spécialistes", observe Agnès Giannotti, présidente du syndicat MG France
Hausse des tarifs de consultations de médecine générale : "Il y a des points bloquants dans cet accord qui concernent les spécialistes", observe Agnès Giannotti, présidente du syndicat MG France Hausse des tarifs de consultations de médecine générale : "Il y a des points bloquants dans cet accord qui concernent les spécialistes", observe Agnès Giannotti, présidente du syndicat MG France (franceinfo)
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La consultation chez un médecin généraliste pourrait passer à 30 euros, après un accord gouvernemental. Pourquoi cette hausse ? Éclairage avec Agnès Giannotti, présidente du syndicat MG France, invitée du 19/20 info.

Le passage du tarif de la consultation chez le médecin généraliste à 30 euros est-il satisfaisant ? "Les 30 euros correspondent à la demande qu’on avait pour contrebalancer l’inflation. Il y a des points bloquants dans cet accord qui concernent les spécialistes", explique Agnès Giannotti, présidente du syndicat MG France, invitée du 19/20 info. Elle précise qu’"une ligne dit que si l’accord passait, ils pourraient coter tout en s’envoyant entre eux les patients. La consultation des spécialistes passe à 60 euros et la nôtre est à 30." Une mesure qui, selon elle, éloignerait les jeunes de la profession, alors que "nous perdons 500 généralistes chaque année."

Accès aux soins

Interrogée sur la crainte de générer une médecine à deux vitesses qui pourrait écarter les patients les plus précaires, Agnès Giannotti indique que "MG France est particulièrement sensible à l’accès aux soins. Chez les généralistes, 95% de la profession est en secteur 1 conventionné. Nous voulons absolument que les patients aient accès aux soins, d’où une bataille pour que le remboursement soit correct et que ce soit des augmentations en secteur 1."

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