Grève des transports : le réseau parisien quasiment à l’arrêt
L’appel à la grève pour réclamer de meilleurs salaires a été très suivi dans le secteur des transports parisiens, jeudi 10 novembre. La moitié des lignes de métro sont à l’arrêt et les autres ne fonctionnent qu’aux heures de pointe.
Dès les premières heures de la journée, jeudi 10 novembre, les panneaux d’affichage annoncent une journée noire dans les transports parisiens. Pour être à l’heure, en banlieue, les voyageurs avertis se sont levés tôt. "Ça se passe à merveille, j’ai deux heures d’avance. Je préfère attendre que d’être en galère et de ne pas pouvoir récupérer mon train", raconte un usager. Pour éviter la grève, beaucoup de passagers ont pu télétravailler et les quais étaient moins bondés qu’à l’accoutumée.
350 kilomètres de bouchons
Dans la capitale, la moitié des lignes de métro sont à l’arrêt, tandis que d’autres ne fonctionnent qu’aux heures de pointe. Une information que tous n’avaient pas vu passer et qui cause quelques demi-tours devant les grilles fermées. En substitution, certains ont choisi le vélo pour pouvoir se rendre sur leurs lieux de travail. Pour ceux qui viennent de plus loin en voiture, il faut s’armer de patience avec 350 kilomètres de bouchons. Une situation qui pourrait être pire sur le trajet retour avec toujours les perturbations des transports et les départs en week-end prolongé.
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