SNCF : les syndicats sur le qui-vive
Le gouvernement a entamé ce lundi 19 février les consultations en vue de la réforme du ferroviaire en France, minée de chiffons rouges pour les principaux syndicats.
Ce 19 février, un lundi de consultations avec la direction de la SNCF, puis avec les quatre syndicats représentatifs : CGT, Sud, Unsa et CFDT. Côté syndical, le rapport Spinetta suscite trois inquiétudes majeures. D'abord, la privatisation. Le mot n'est pas prononcé, mais c'est ce que craignent les syndicats si le statut juridique de la SNCF évolue. Piste évoquée dans le rapport, une transformation en société anonyme ; un piège pour Sud rail. Ensuite, la fermeture de petites lignes. Des milliers de kilomètres sont menacés. Sur ces petites lignes, l'État pourrait se désengager et céder sa place aux régions. Hypothèse qui ranime la crainte d'une fracture territoriale.
La CGT appelle à manifester le 22 mars
Troisième inquiétude suscitée par le rapport, le point de tension majeur : le statut de cheminot. Le ministre des Comptes publics a estimé ce matin que la suppression de ce statut pour les futures embauches n'était pas taboue ; des paroles qui ravivent la tension. La CGT appelle d'ores et déjà appelé à manifester le 22 mars. Les autres syndicats décideront jeudi s'ils se joignent à ce mouvement de protestation.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.