Transports : des sénateurs proposent d'encadrer le droit de grève pendant les vacances scolaires

"On n'interdit pas aux syndicalistes de faire grève, on essaie de protéger les Français contre une prise en otage excessive et répétée", s'indigne auprès de l'AFP le président des centristes Hervé Marseille.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Deux TGV à la gare Montparnasse, à Paris, le 19 janvier 2023. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Moins de grèves pendant les vacances ? Le groupe centriste au Sénat a proposé, mercredi 14 février, un texte visant à encadrer le droit de grève dans les transports sur des périodes particulières comme les vacances scolaires. Un texte qui intervient alors qu'une forte mobilisation des contrôleurs de la SNCF est annoncée pour le week-end, avec de nombreux trains supprimés.

Les parlementaires de l'Union centriste, alliés dans la majorité sénatoriale aux Républicains, ont rapidement réagi en déposant une proposition de loi pour défendre la "liberté de circulation". "On n'interdit pas aux syndicalistes de faire grève, on essaie de protéger les Français contre une prise en otage excessive et répétée", s'indigne auprès de l'AFP le président des centristes Hervé Marseille, qui dit "s'attendre à des mouvements similaires en marge des Jeux olympiques".

Le texte prévoit d'octroyer au gouvernement un capital annuel de 60 jours d'interdiction de grève pour les "personnels des services publics de transports". L'exécutif pourrait répartir ce capital par décret comme il le souhaite dans une limite de quinze jours par période d'interdiction, avec néanmoins la tenue d'une "négociation préalable". La proposition de loi, basée sur le système en place en Italie, vise clairement les périodes de vacances scolaires, souvent ciblées par les syndicats pour lancer leurs préavis de grève.

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