: Vidéo Le malaise des conducteurs du RER A
Après une journée de grève consécutive à l'agression d'un conducteur, le trafic a repris sur le RER A, ce vendredi 30 janvier. Mais les conducteurs ne se sentent plus en sécurité. France 2 se penche sur ce mal-être grandissant.
Après une journée de galère, les voyageurs du RER A sont soulagés ce vendredi 30 janvier. Les conducteurs ont repris le travail, reléguant la pagaille et le chaos de la veille au rang des mauvais souvenirs pour les usagers. "Ça remarche. Tant mieux parce que sinon, c'est vraiment la galère", confie une voyageuse.
Néanmoins, rien n'est réglé du côté des conducteurs. L'agression de l'un de leurs collègues mercredi soir a mis en lumière un vrai problème.
"Les premiers pris à partie sont les conducteurs"
Le RER A, c'est plus d'un million de passagers chaque jour, des rames bondées (jusqu'à 3 000 voyageurs par train aux heures de pointe) et des tensions croissantes.
"Les premiers à subir tout ça, ce sont les conducteurs. Nous sommes en ligne de mire. Ce sont les premiers qu'on vient voir sur les quais (...). Et forcément, les premiers pris à partie sont les conducteurs", déclare à France 2 Bertrand Croq, conducteur.
Laurent Gallois, conducteur UNSA-RATP, évoque "un malaise, un mal-être vécu au quotidien".
Une réunion est prévue ce vendredi 30 janvier avec la direction. Depuis 10 ans, le trafic du RER A a augmenté de 20%.
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