Grève : les entreprises commencent à souffrir
Une startup installée dans l'Essonne a mis en place des solutions pour tenter de continuer à faire marcher l'activité. Mais forcément, les bureaux et commerces sont plus calmes que d'habitude.
Le hall de la gare Saint-Lazare est pratiquement désert, lundi 9 décembre. Les commerces sont ouverts, mais les voyageurs n'ont pas le temps de flâner. La priorité est de trouver un train. Pour une pharmacie de la gare, c'est un coup dur. Les entreprises aussi commencent à trouver le temps long. Lundi matin, dans l'agence d'intérim en ligne Mister Temp, beaucoup de sièges sont restés vides. La moitié des salariés sont restés chez eux en télétravail. Betty Enama, elle, s'est déplacée. Elle a mis 2 heures pour venir, mais il lui était impossible de travailler de chez elle.
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Déjà 15% à 20% de pertes
Des salariés en moins dans l'entreprise, ce n'est pas ce qui perturbe le plus le patron. "En tant qu'entreprise de travail temporaire, le vrai impact, c'est pour nos clients et nos intérimaires. Si nos intérimaires ne vont pas en poste, on ne peut pas les facturer et ça a un impact direct sur notre chiffre d'affaires", explique Thibault Péant, directeur général de Mister Temp. Des journées de travail en moins pour ces intérimaires, qui ne pourront jamais être rattrapées, selon Thibaut Péant. Il a fait ses comptes : déjà 15 à 20% de pertes depuis le début de la grève.
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