Manifestation : "Tout a été fait pour sécuriser le parcours", estime le syndicat Alliance
Johann Cavallero, le délégué national CRS du syndicat de police Alliance, conteste les réserves émises par le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun sur la sécurisation des cortèges.
Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, a accusé mercredi soir sur franceinfo le préfet de police de ne pas avoir "fait tout ce qu'il fallait" pour que la manifestation de jeudi contre la réforme des retraites à Paris se déroule "dans les meilleures conditions". Le départ dans la zone de la gare du Nord serait propice, selon lui, à l'incursion de casseurs. "Tout a été fait pour sécuriser tout le parcours", dément sur franceinfo Johann Cavallero, le délégué national CRS du syndicat de police Alliance.
C'est une réaction habituelle de la CGT, toujours des discours anti-flics.
Johann Cavallero, le délégué national CRS du syndicat de police Allianceà franceinfo
"On le voit à travers les affiches, des polémiques qui n'ont pas lieu d'être", estime le délégué national CRS d'Alliance. Johann Cavallero ne se prononce pas sur le choix du lieu de départ de cette manifestation.
Le CRS estime que "tout a été fait pour sécuriser tout le parcours (…) Il y a des services d'ordre des confédérations syndicales, il y a le dispositif qui sera mis en place. Sur tout le parcours les commerces seront fermés. Les abribus ont été rangés, les dépôts où on peut mettre des verres enlevés."
Interrogé sur les consignes reçues en vue de la manifestation de jeudi, Johann Cavallero indique : "c'est de réagir très rapidement par rapport aux casseurs, de pouvoir les interpeller. Et comme l'a dit le préfet de police, il faut que la manifestation puisse se dérouler calmement, que les gens puissent exprimer la raison pour laquelle ils manifestent, qu'on puisse intervenir rapidement et faire cesser les troubles très très vite."
Les syndicats doivent prendre leur part dans la sécurisation du cortège
Le délégué national CRS d'Alliance espère que les syndicats prendront leur part dans la sécurisation du cortège. "Il doit y avoir une action entre les services d'ordre des confédérations syndicales et les forces de l'ordre (…) S'il y a des casseurs, ce sera aux services d'ordre de s'en dégager, que les gens arrêtent de regarder et filmer, pour laisser les forces de l'ordre intervenir sur les casseurs et laisser la manifestation se faire, laisser la démocratie s'exprimer."
"La difficulté c'est vraiment quand [les casseurs] se mélangent dans les manifestations", précise le CRS. "Quand ils sont en tête de cortège c'est plus facile, le groupe est identifié. Mais lorsqu'ils se mêlent vraiment à une population qui est là pour manifester (…) effectivement c'est compliqué parce qu'ils restent dedans et on est obligés d'utiliser notamment des moyens lacrymogènes pour tenter de casser ces groupes et éviter qu'ils ne fassent des exactions."
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