Effondrement d’immeubles : des fragilités et des négligences
Après l’effondrement de deux immeubles à Lille (Nord), puis dans le Rhône dans la nuit du 15 novembre, sans oublier le drame de la rue d’Aubagne à Marseille (Bouches-du-Rhône) qui a fait huit morts en 2018, comment expliquer et prévenir ces éboulements dramatiques ? À Chaponost (Rhône), une partie de l’immeuble s’est affaissée, sans faire de blessés. "Il s’agit d’un immeuble qui était en pisé, qui est situé à proximité d’un chantier en cours. Donc il y a peut-être un lien entre les deux sujets", avance Damien Combet, maire de la commune.
Les signes avant-coureurs
Pour d’autres sinistres, le manque de surveillance et d’entretien des immeubles est souvent pointé du doigt. Selon un expert, il faut faire attention à l’apparition de fissures et à la déformation des murs ou des planchers. De plus, la rénovation est souvent délaissée. Aujourd’hui, la loi n’impose rien, mais dès le 1er janvier prochain, les grandes copropriétés devront dresser un plan de travaux sur dix ans.
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