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Immobilier : au Pays basque, les locataires confrontés au fléau des baux frauduleux

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Immobilier : au Pays basque, les locataires confrontés au fléau des baux frauduleux
Article rédigé par France 2 - C. Morand, A. Belderrain, S. Giaume, L. Barbier, Association Alda
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Face à l'afflux de touristes au Pays basque, certains propriétaires n'hésitent pas à se séparer de leurs locataires en titre juste avant l'été. Pourtant, une location meublée de moins d'un an est illégale quand elle n'est pas destinée aux étudiants ou aux personnes en mobilité professionnelle.

Chaque été au Pays basque, près de deux millions de touristes se bousculent dans la région. Ils sont très nombreux à rechercher des locations de vacances. En face, les propriétaires ont flairé la bonne affaire. Ils n'hésitent pas à se séparer de leurs locataires en titre juste avant l'été. C'est ce qui est arrivé à Eva Richert, employée municipale de 24 ans. Sa propriétaire lui a fait signer un bail un peu particulier. "Il a commencé le 11 décembre 2022 jusqu'au 30 juin 2023, et il n'est pas légal. Normalement, les baux durent un an minimum reconductible, chose que je ne savais pas", explique-t-elle.

Un comité de lutte mis en place

Une location meublée de moins d'un an est en effet illégale quand elle n'est pas destinée aux étudiants ou aux personnes en mobilité professionnelle. La pratique est donc frauduleuse. Au Pays basque, le marché immobilier est saturé. Pourtant, sur les sites de location, les annonces de courte durée avec la mention "bail étudiant" foisonnent. En réalité, certains propriétaires peu scrupuleux n'hésitent pas à louer ces appartements à des non-étudiants. Selon Lionel Olaizola, agent immobilier, c'est l'explosion des locations touristiques ces dernières années qui est en cause. Un comité de lutte contre les baux frauduleux a été créé par la préfecture.

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