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Maison squattée dans l'Essonne : le préfet ordonne l'expulsion des squatteurs, "conformément aux instructions du ministre de l'Intérieur"

"La situation est plus qu'énervante. Ces gens-là, en fait, ils n'ont rien, il n'y a rien qui est en règle. La maison, elle n'est pas assurée", déclare Laurent, le propriétaire de la demeure.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Capture d'écran de Google maps pointant Ollainville (Essonne) où une maison squattée ne peut être investie par ses propriétaires. (GOOGLE MAPS)

"Se dire que c'est chez nous mais qu'on ne peut pas y être, on ne peut pas rentrer, on ne peut rien faire. Cela me fait trop mal au cœur." Le Parisien a rapporté, mercredi 8 juin, l'histoire d'Elodie et Laurent qui se retrouvent dans l'impossibilité d'emménager dans la maison qu'ils ont achetée à Ollainville, dans l'Essonne. Après les visites et les démarches conduisant à l'acquisition de leur résidence principale, le couple a constaté qu'elle était occupée par une famille avec quatre enfants, et qu'ils ne souhaitaient pas la quitter.

La vidéo, qui comptabilise sur Twitter quelque 2,6 millions de vues en vingt-quatre heures, a été relayée au moins 11 000 fois et abondamment commentée. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a réagi jeudi sur Twitter, dénonçant une situation "inacceptable" et souhaitant "une évacuation rapide des occupants illégaux". Quelques heures plus tard, le préfet de l'Essonne a pris "un arrêté de mise en demeure qui a été notifié sans délai aux occupants sans titre du logement". Cette mise en demeure est "assortie d'un délai d'exécution qui ne peut être inférieur à 24 heures".

Pour les propriétaires, des recours existent en cas de logement occupé. "La procédure administrative d'expulsion de squatteurs occupant illégalement un logement est simplifiée depuis le 1er janvier 2021, explique le site officiel de l'administration française. Pour rendre cette procédure vraiment effective, les propriétaires concernés peuvent se faire accompagner par un huissier de justice depuis le 1er février 2022." L'an dernier, sur 196 demandes d'expulsion, 172 ont été menées à bien, a rappelé France 3. "Il faut reloger ces gens, c'est tout. C'est pas super compliqué", estime Laurent.

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