Squat : le casse-tête d'une propriétaire
Le premier bilan est globalement positif pour la nouvelle loi contre les squatteurs. Elle facilite les démarches et permet de faire appel à un huissier. 85 % des procédures de délogement ont abouti l'an dernier, mais certaines situations demeurent encore kafkaïennes. C'est l'histoire de Sophie Masson : des squatteurs occupent son appartement depuis six mois.
C'est l'histoire d'un investissement immobilier qui vire à l'interminable galère. Depuis le départ du précédent locataire il y a au moins six mois, l'appartement de Sophie Masson est occupé illégalement par des squatteurs. Depuis un an, une nouvelle loi devrait permettre à la propriétaire de récupérer son appartement en quelques jours seulement. Une procédure d'expulsion simplifiée qui nécessite une plainte pour "violation de domicile", le constat du squat par un officier de police judiciaire, et un justificatif de domicile.
Un bilan globalement positif
Problème pour Sophie Masson, aucun officier n'a constaté le squat et la préfecture ne reconnaît pas la preuve de domicile. Une situation incompréhensible pour l'avocat de la plaignante. Selon le député à l'origine de la loi, les services de l'Etat peinent encore à l'appliquer. Néanmoins, en 2021, sur 196 demandes d'expulsion, 172 ont été menées à bien.
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