: Vidéo À La Courneuve, ils dénoncent l’insalubrité de leur logement
“On voit que les logements, petit à petit, le toit commence à se craqueler, dans le balcon c'est pareil…” L’immeuble a été construit il y dix ans, et ils ont emménagé en mai 2013. Pourtant, la moisissure se développe dans leur logement, et devient “invivable”. La famille de Hicham vit dans un appartement à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Ils dénoncent les conditions dans lesquelles ils vivent. “Mon petit frère, il est asthmatique. ll a 21 ans, il est asthmatique chronique. Il peut plus dormir dans sa chambre”, explique Hicham.
Il montre son balcon. “On va voir déjà qu'il y a beaucoup plus de dégâts. On peut le voir juste là-haut. Vous avez des craquelures. En tout cas, c'est des choses qui font que quand il pleut abondamment et quand il fait froid, il y a de l'eau qui tombe. Si vous regardez à l'extérieur, vous avez juste à voir l'état du bâtiment. On voit que le bâtiment, il n'est pas entretenu. Ça veut dire que nous, on paye des loyers exorbitants de l'ordre de 900 à 1000 euros pour des choses qui ne sont même pas entretenues.”
“Nous avons aujourd'hui 20 logements qui sont impactés”
Hicham montre un autre appartement : “Déjà, dès l'entrée, on voit ici, la bulle qui est en haut avec la craquelure. Ça, c'est dû au fait que l'eau s'est accumulée dans les murs et dans les fondations. Et l'ouverture qu'on a juste ici, en fait, elle oblige les habitants de ce logement à mettre des seaux par terre”, décrit-il.
“Nous avons aujourd'hui 20 logements qui sont impactés à des degrés différents par ces désordres”, confirme Latifa Farnault, directrice de l'agence de La Courneuve Seine-Saint-Denis habitat. “Nous avons eu plusieurs expertises dans le cadre de cette procédure de dommages-ouvrage. Le plan d'action : un premier volet relogement pour les locataires les plus impactés et qui sont en cours actuellement. Le deuxième volet, c'est un volet indemnisation qui répond à la question de la perte de jouissance locative pour les locataires dont les logements sont impactés. Troisièmement, c'est important, nous continuons évidemment plus globalement, à travailler avec notre bureau d'études, effectivement, pour avancer sur la question de l'identification très précise des pathologies.”
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.