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Vidéo Logement : "dans 20 ans nous serons 20 millions de plus" selon Nexity

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Invité de Jean-Paul Chapel dans ":L’éco" mercredi 23 mars, Alain Dinin, PDG de Nexity, regrette l’absence de la problématique du logement dans la campagne présidentielle.
Logement : "dans 20 ans nous serons 20 millions de plus" selon Nexity Invité de Jean-Paul Chapel dans ":L’éco" mercredi 23 mars, Alain Dinin, PDG de Nexity, regrette l’absence de la problématique du logement dans la campagne présidentielle. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - Maurine Bajac
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Invité de Jean-Paul Chapel dans ":L’éco" mercredi 23 mars, Alain Dinin, PDG de Nexity, regrette l’absence de la problématique du logement dans la campagne présidentielle.

"Trois heures et demi de débat présidentiel lundi, et le mot logement n’a été prononcé qu’une seule fois alors que c’est un problème majeur pour l’ensemble des français et pour le vivre ensemble" affirme Alain Dinin, PDG de Nexity, mercredi 23 mars sur le canapé gris de ":L’éco".

Il poursuit : "on manque toujours de logements depuis 1968, dans 20 ans nous serons 20 millions de plus et on les met où ? La moitié seront seuls ou en monoparentalité et puis principalement dans les villes. Il faudrait construire 400 000 logements par an pendant 20 ans."

"Je ne vois pas l'intérêt d'être ministre du logement"

L’immobilier, accro aux subventions ? En réponse à la Question qui fâche Alain Dinin réplique : "vous achetez un logement neuf à 200 000 euros, pendant 10 ans vous allez supporter 111 000 euros de taxes et d’impôts divers. Moi je propose de faire comme les allemands, d’arrêter avec les 56% de taxes et d’abaisser à 20%."

Auteur d’un blog personnel, Alain Dinin se verrait-il ministre du logement ? C’est l’objet de la question perso : "je n’y vais pas parce que je ne vois pas l’intérêt d’être ministre du logement. Si c’est un ministère du logement, des transports, de l’urbanisme, de l’écologie, non je n’ai pas vocation à être un grand ministre. Si c’est juste être un ministre prétexte, comme d’autres, cela ne m’intéresse pas."

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview par la chanson préférée de l’invité. Alain Dinin a choisi Bob Dylan avec Times they are changin’ : "cette chanson de 1963 alerte sur les changements, elle s’adresse aux parents, enfants, députés, écrivains, médias. Si on ne change pas on ira dans le mur et c’est terriblement d’actualité."

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