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Vidéo Victimes de marchands de sommeil, ces étudiants étrangers racontent

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Ils profitent de la précarité d'étudiants étrangers pour les loger dans des conditions insalubres. Cafards, inondations... Brut a visité les minuscules "appartements" qui leur sont loués dans le sous-sol d'une maison de marchands de sommeil.
VIDEO. Victimes de marchands de sommeil, ces étudiants étrangers racontent Ils profitent de la précarité d'étudiants étrangers pour les loger dans des conditions insalubres. Cafards, inondations... Brut a visité les minuscules "appartements" qui leur sont loués dans le sous-sol d'une maison de marchands de sommeil. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Ils profitent de la précarité d'étudiants étrangers pour les loger dans des conditions insalubres. Cafards, inondations... Brut a visité les minuscules "appartements" qui leur sont loués dans le sous-sol d'une maison de marchands de sommeil.

Cafards, fuites d'eau, manque de lumière... Brut s'est rendu chez des étudiants, à Villejuif, dans le sud de Paris, qui ont été victimes de marchands de sommeil. Ces étudiants, majoritairement étrangers, sont logés dans des conditions de précarité. Ils vivent dans une maison à l'apparence ordinaire mais sont, en réalité, dans un sous-sol divisé en plusieurs appartements insalubres. Lalu, un des étudiants vit notamment dans un appartement d'un peu moins de 20 mètres carrés pour presque 700 euros par mois. La chambre contient deux lits une place et ne dispose que d'une seule fenêtre qui donne sur un garage. Les plafonds sont bas et les néons blafards. "Je les ai encouragés à signaler, à la mairie, les appartements pour qu'ils puissent avoir une intervention donc, il y a une procédure en cours mais très longue", explique Thomas, un ami de Lalu.

"C'est un sous-sol et donc ça n'a pas le droit d’être loué"

La mairie de Villejuif a donc constaté l'insalubrité. Aussi, l'appartement étant un sous-sol, il ne devrait pas être loué. Lalu n'est pas le seul dans ce cas : de nombreux étudiants sont tombés dans le piège de ces marchands de sommeil. Parmi eux, Sneha, une étudiante d'origine indienne arrivée ici en juin 2019. À son arrivée, elle ne savait pas qu'elle serait en colocation et elle s'est retrouvée à dormir dans le même lit que le colocataire qui lui a été imposé. "Il n'y a pas d'état des lieux qui est fait, il n'y a rien ; on leur fait signer un papier et voilà, ils sont dedans et ils paient", explique Thomas.

Aussi, les étudiants n'ont pas de compteur électrique. Ils ne peuvent donc pas surveiller leur consommation électrique ce qui est également illégal.

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