Logement : au 1er janvier 2016, 58% des ménages propriétaires de leur résidence principale
L'Insee publie mercredi une étude sur le parc de logements en France au 1er janvier 2016. On constate que le parc s'accroît plus vite en outre-mer qu'en métropole, et que la part de propriétaires sans charge de remboursement augmente.
Au 1er janvier 2016, la France hors Mayotte comptait 35,4 millions de logements, selon une étude de l'Insee publiée mercredi 21 décembre. Depuis 30 ans, le parc s’accroît de 1,1% par an en moyenne. Dans les départements d’outre-mer, il augmente plus vite qu’en métropole, de 2,6% en moyenne par an depuis 30 ans.
De plus en plus de propriétaires sans charges de remboursement
58% des ménages sont propriétaires de leur résidence principale. Cette part n’a cessé de croître depuis les années 1980 jusqu’en 2010, mais elle est stable ces dernières années. Parmi les propriétaires, environ un tiers sont accédants, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas fini de rembourser leur emprunt pour l’achat du logement. La part d’accédants à la propriété a fortement augmenté dans les années 1980 avant de baisser jusqu'au milieu des années 2000. Elle est stable depuis. La part des propriétaires sans charges de remboursement croît, en partie sous l’effet du vieillissement de la population et de la stabilisation de la part de nouveaux propriétaires. En 30 ans, elle est passée de 28% à 37,8% des ménages.
16% des résidences principales sont en agglomération parisienne
Aujourd’hui, en France métropolitaine, sur 100 logements, 82 sont des résidences principales, 10 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 8 sont des logements vacants. Par ailleurs, 56% des logements sont des logements individuels. Après avoir progressé entre 1999 et 2008, cette part recule légèrement. En effet, le nombre de logements collectifs augmente plus vite que celui de logements individuels.
Autre enseignement de l'étude, l’agglomération parisienne concentre 16% des résidences principales et les zones rurales 43 % des résidences secondaires ou occasionnelles. Toutefois, la part du rural a diminué depuis 30 ans, elle était de 51% en 1986, alors que celle des petites unités urbaines s'est accrue (de 32% à 39%).
Par ailleurs, l'étude révèle que la part des résidences secondaires et logements occasionnels est relativement stable depuis 30 ans. Celle des logements vacants est proche en 2016 de celle de 1986, précise le communiqué. Elle a d’abord diminué lentement, reculant jusqu’à 6% en 2006, avant de progresser ensuite. Depuis 2006, le nombre de logements vacants s’accroît dans l’ensemble des unités urbaines sauf celle de Paris, poursuit l'Insee. Cette hausse concerne à la fois les logements individuels et collectifs.
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