Prêts immobiliers : forte augmentation des refus au premier trimestre 2020
Les refus de prêts immobiliers ont fortement augmenté au premier trimestre 2020. La crise du Covid-19 n’est pas en cause, mais les conditions d’attribution, qui ont en fait évolué, entraînent des difficultés pour de nombreux ménages.
Une jeune femme voulait emprunter 425 000 euros pour acheter son futur logement. Mais contre toute attente, son dossier coince. Finalement, une banque accepte de la suivre. Son courtier ne s’attendait pas à ce que ce soit si difficile. Depuis cinq mois, le nombre de prêts refusés augmente. Selon un courtier, 5,4% de dossiers étaient rejetés en début d’année, contre 6,6% actuellement. Explication : le taux d’usure, c’est-à-dire le taux maximum autorisé, a baissé, alors qu’en même temps, les taux des banques sont eux remontés.
Des consignes plus scrupuleusement respectées
Conséquence : l’écart entre les deux se réduit, ce qui laisse moins de marge de manœuvre pour emprunter. Autre raison de ces dossiers recalés : les banques observent plus strictement certaines consignes. Le taux d’endettement d’un ménage ne doit pas dépasser 33%, et la durée du prêt ne pas excéder 25 ans. Des règles appliquées plus vigoureusement aujourd’hui. Les professionnels espèrent une reprise du marché la plus rapide possible.
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