Acheter son HLM : galère ou bonne affaire ?
Depuis le 1er janvier et l'entrée en vigueur d'une mesure sur le logement, il est plus facile d'acheter son HLM. Le nouveau propriétaire échappe à certaines contraintes et charges de copropriété ; de quoi potentiellement changer la vie de milliers de locataires.
Stéphanie Dulieu habite un T3 de 62 m² sans vis-à-vis au sein d'un immeuble récent situé à une vingtaine de kilomètres de Paris. Cet appartement HLM, elle en sera bientôt propriétaire. Une première pour cette jeune mère de famille, qui était auparavant locataire dans le parc social. Faciliter l'achat d'un logement social, c'est l'objectif du gouvernement à travers un nouveau dispositif. Jusqu'à présent, lors de l'acquisition, l'acheteur devenait propriétaire de l'appartement et d'un pourcentage des parties communes.
Une manière d'éviter la dégradation des copropriétés
Désormais, l'acheteur ne sera pas propriétaire des parties communes pendant une durée maximale de dix ans : concrètement, il échappera aux charges. Le bailleur assumera seul le poids financier des gros travaux de l'immeuble. L'intérêt, pour les bailleurs sociaux, est d'éviter la dégradation de copropriétés mal gérées. Le gouvernement entend accélérer la vente d'habitations sociales en passant de 8 000 à 40 000 logements vendus chaque année.
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