Immobilier : la situation "laisse présager une reprise progressive du marché", prédit la Fnaim

Le président de la Fnaim parle d'une stabilisation des volumes de transactions et des prix. "On est toujours en phase de correction, mais une phase de correction extrêmement prometteuse", selon lui.
Article rédigé par franceinfo
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Loïc Cantin, président de la Fnaim, le 7 janvier 2025 surfranceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

La situation "laisse présager une reprise progressive du marché" de l'immobilier, affirme mardi 7 janvier sur franceinfo Loïc Cantin, président de la Fnaim. Avec "770 000 à 780 000 transactions" en 2024, chiffre qui doit encore être précisé avec le bilan des derniers mois de l'année, le marché de l'immobilier ancien semble avoir arrêté de s'enfoncer.

Si les professionnels du secteur constatent une baisse des ventes sur l'ensemble de l'année, la situation est en réalité plus nuancée et porteuse d'espoir, explique Loïc Cantin. Selon lui, l'année 2024 est à analyser en deux périodes, "un premier semestre, marqué par une décélération" du nombre de transactions, passé de 869 000 à 790 000, suivi d'un deuxième semestre marqué, lui, par une "une forme de stabilité". "La chute des volumes est enrayée", assure le président de la Fnaim.

Même tendance du côté des prix, avec une baisse qui semble ralentir. "Fin juin, la baisse moyenne était de 3,8% sur un an, alors que fin décembre, on était à 1,8% de baisse des prix", constate Loïc Cantin, évoquant toutefois des disparités territoriales."Tout le monde n'est pas impacté de la même manière", précise-t-il, mentionnant par exemple des prix en baisse de l'ordre de 5% à Nantes et à Lyon, tandis que "les secteurs ruraux n'ont pas connu de grandes variations et connaissent même une progression de valeur". "On va arriver à un palier de stabilisation des prix de l'immobilier avec l'espoir de retrouver une indexation normale sur ce marché", poursuit Loïc Cantin.

Pour le président de la Fnaim, "ce qui a permis de redonner de l'oxygène au marché de l'immobilier" c'est à la fois la baisse des prix et le repli des taux d'intérêt, grâce notamment aux quatre baisses successives des taux de la BCE, la Banque centrale européenne. "Cela a permis aux ménages français de gagner 0,8% de taux d'intérêt par rapport aux périodes antérieures et de reconstituer une capacité d'emprunt et un pouvoir d'achat", ajoute-t-il. "On est toujours en phase de correction, mais une phase de correction extrêmement prometteuse pour les périodes à venir", résume Loïc Cantin.

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