En 2017, les taxes et les impôts ont représenté 45.4% du PIB. Un montant record qui est plutôt bon signe.
Un taux record. En 2017, les impôts et les taxes atteignent 45.4% du PIB, soit une hausse de 0.8 point. La première explication est celle de la taxe exceptionnelle sur les entreprises qui cible les grands groupes de plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires. En 2017, elles ont payé à l'État près de cinq milliards d'euros.
Des signes positifs
La hausse des prélèvements s'explique également par une bonne nouvelle : la croissance, avec des ménages qui consomment plus. L'an dernier, la TVA a rapporté 7.6 milliards d'euros supplémentaires à l'État. Plus de consommation, plus d'embauches et de meilleures rémunérations : l'impôt sur le revenu a augmenté de 800 millions d'euros en un an. Les ménages n'ont donc pas vraiment subi de hausse d'impôts en 2017. L'an dernier, la France est devenue la championne d'Europe des prélèvements obligatoires, devant le Danemark et la Belgique.
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