: Vidéo Carlo Purassanta, président de Microsoft France, se défend: "Nous avons toujours payé des impôts en France"
Invité de :l'éco, le président du géant mondial de l'informatique a réagit à la future taxation des GAFAM mais aussi aux accusations d'optimisation fiscale qui pèsent sur son entreprise.
Qu’est-ce que Microsoft aujourd’hui ? "C’est une entreprise de service pour rendre les personnes plus créatives et plus productives." L’entreprise va ouvrir 4 data centers en France, exclusivement réservés aux entreprises. "Cela répond à un besoin des entreprises d’avoir une prise directe sur leurs données."
Illustration de ce nouveau positionnement, avec l’école IA Microsoft, que le géant vient d’ouvrir à Issy-les-Moulineaux. "Nous voulons former les travailleurs de demain, créer les métiers et les compétences du futur autour de l’intelligence artificielle."
Une taxe de 3% sur le chiffre d’affaires des GAFA devrait être annoncée par l’Union européenne mercredi. Un peu gêné, le patron de Microsoft France tente de se justifier : "Je ne désire pas donner le chiffre d’affaires de Microsoft France. Je peux juste dire que nous payons déjà beaucoup d’impôts."
Les impôts, et donc l’optimisation fiscale ! Les accusations concernant Microsoft ont fait l’objet de la question qui fâche. Sans dévoiler la somme, Carlo Purassanta est catégorique : « Nous avons toujours payé des impôts en France. Aujourd’hui nous allons voir ce que l’Europe va décider", explique-t-il, sans donner plus de détail.
L’Agence France-Presse a, elle, posé une question sur l’avenir de la suite Microsoft Office, que l’on dit vieillissante. « Aujourd’hui 80% des entreprises du CAC 40 utilisent Microsoft Office. Ces logiciels ont évidemment un avenir. »
L'interview s'est terminée en chanson, avec The Fly de U2.
:l'éco, c'est du lundi au jeudi, à 9h20, sur franceinfo: (canal 27 de la TNT).
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