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Quelles destinations frontalières pour les exilés fiscaux français ?

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Article rédigé par Brut.
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Pour ne plus payer ses impôts en France, les paradis fiscaux affluent autour de l’Hexagone. Tour d’horizon des destinations préférées de ceux qui décident de faire leurs valises... Sans trop s'éloigner.

Portugal

"Tout le monde va au Portugal pour de vraies raisons fiscales", déclarait Florent Pagny le 26 septembre, lui qui s’y est récemment exilé. En effet pour les artistes, les retraités et tous les autres, il n’y a pas d'impôt sur la fortune, les successions, ou sur les droits d’auteur pendant 10 ans.

Suisse

Les mousquetaires français, le terme qui désigne les quatre ex-meilleurs joueurs de tennis tricolores (Tsonga, Gasquet, Simon, Monfils), sont tous domiciliés en Suisse. Un paradis pour les sportifs donc, grâce à son régime fiscal "forfaitaire". Mais pour pouvoir en profiter, il faut s’acquitter d’un impôt annuel de 150 000 à 200 000 francs suisses (130 000 à 175 000 euros). L’année dernière, les "riches" exilés ont rapporté 767 millions de francs suisses à l'Helvétie.

Belgique

Être rentier et s’exiler au plat pays peut être une bonne idée… Le capital y est peu taxé et l’impôt sur la fortune n’existe pas. Mais attention : l’impôt sur le revenu est plus élevé qu’en France.

Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, le capital est peu taxé, ce qui favorise les créateurs d’entreprise. De plus, les charges sociales sont faibles, ce qui rend les embauches et les licenciements plus aisés. Ce phénomène pourrait s'amplifier après le Brexit. Aujourd’hui, plus de 300 000 Français vivent Outre-Manche.

Italie

La crise économique fait faire quelques concessions... Bientôt, nos voisins transalpins vont mettre en place un régime forfaitaire, comme au Royaume-Uni, au Portugal, en Suisse et en Espagne. L’objectif est de convaincre les personnes les plus riches de s’y installer.

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